Politique

DSK de plus en plus présidentiel

Il n’est pas encore candidat, mais se comporte déjà en président. Dominique Strauss-Kahn avait largement ouvert les portes du FMI à la presse ce jeudi pour une conférence sur la nécessaire réforme du système monétaire international. De Paris Match au Parisien, tous les médias français qui suivent au plus près la question des Special Drawing Rights, ou Droits de tirage spéciaux du FMI, avaient fait le déplacement. Mais ils n’ont pu obtenir de réponse à l’autre question qui nous émoustille tout particulièrement depuis la petite phrase d'Anne Sinclair cette semaine, disant ne pas souhaiter de second mandat au Fonds pour son époux: Dominique Strauss-Kahn sera-t-il bien toujours en place au FMI pour mettre en oeuvre cette importante réforme du système monétaire? Le collègue de Paris Match qui s’est dévoué pour poser la question a au moins réussi à faire rire l’assistance, mais s’est fait aussitôt rembarrer par l’animateur de séance, chargé de faire rempart : ce n’est pas le sujet du jour, a-t-il assuré, pour passer aussitôt la parole au suivant.

Le plus cocasse a été la sortie de salle : Dominique Strauss-Kahn s’est éclipsé sitôt la conférence achevée, protégé par un aréopage assez impressionnant d’employés du Fonds chargés de tenir les journalistes à distance. «Alors Monsieur Strauss-Kahn allez-vous suivre les conseils de votre épouse ? », «Serez-vous candidat en France? », « Pourquoi fuyez vous ainsi les journalistes ? » s’est écrié la petite meute française qui le poursuivait. Une réponse a tout de même été arrachée avant que Strauss-Kahn et ses bodyguards ne se réfugient dans l’ascenseur : « J’ai dit tout ce que j’avais à dire ».

Analyse à chaud des journalistes français, dépités mais pas vraiment surpris: DSK sera bien obligé de lâcher une petite phrase la semaine prochaine à Paris (où il doit participer les 18 et 19 février à une rencontre des ministres des Finances du G20), et comme il ne peut pas en faire trop, il se réserve pour cette occasion. Rappel pourtant d’un ancien chef de département au FMI, qui a vécu la démission des deux précédents directeurs du Fonds: le Managing Director ne peut pas se permettre de lancer tellement de petites phrases, sitôt qu’il signalera qu’il est candidat à la présidence française, les juristes du FMI seront dans son bureau pour lui faire signer sa démission. Reste la question: un directeur du FMI qui compte continuer à exercer ses fonctions, et briguer un second mandat, aurait-il eu cet étrange comportement?

Washington.Blogs.liberation.fr



Bien sûr qu'il va y aller, mais 2 numéros d'équilibristes l'attendent : d'ici à ce qu'il le dise il faudra qu'il soit présent sans l'être, et ensuite il va falloir qu'il sache séduire l'extrême gauche. Cette dernière tâche sera probablement la plus ardue.

Aymeric22 a écrit:Depuis un an Mélenchon a fait une stratégie d'insulter les journalistes pour attirer l'attention, rien de noble ni d'utile là dedans.

Que le fondement de sa démarche parte d'un postulat légitime (les journalistes font mal leur boulot face aux politiques) ne change rien, il se décridibilise. A mes yeux en tout cas.

benzebuth a écrit:Il ne cogne pas contre les journalistes dans leur globalité (ou alors je l'ai pas senti :D), il cogne contre le système médiatique tel qu'il est tenu et organisé, et contre ceux qui le représente.

Je peux comprendre que son style le décrédibilise aux yeux de certains, dont toi. Il est véhément. Ca peut déplaire. Personnellement, en ces temps de consensus mou et de discours édulcoré, je trouve ça sain.

je suis malheureusement d'accord avec aymeric
le PC est mort, le NPA ne se remet pas de sa claque aux dernières élections
emmanueli, hamon & cie sont minoritaires au PS
dans ce contexte melenchon et le parti de gauche s'affichaient comme le mouvement pouvant le plus peser sur le PS pour ne pas trop virer au centre

mais malheureusement sa posture le prive dans les medias de toute occasion de faire parler ses idées
chaque fois qu'on le voit c'est pour ses attaques contre le système médiatique
il devient sa propre caricature et il est très difficile de sortir d'un tel cercle vicieux une fois qu'on a été catalogué

c'est vraiment dommage

Aymeric22 a écrit:DSK de plus en plus présidentiel

Il n’est pas encore candidat, mais se comporte déjà en président. Dominique Strauss-Kahn avait largement ouvert les portes du FMI à la presse ce jeudi pour une conférence sur la nécessaire réforme du système monétaire international. De Paris Match au Parisien, tous les médias français qui suivent au plus près la question des Special Drawing Rights, ou Droits de tirage spéciaux du FMI, avaient fait le déplacement. Mais ils n’ont pu obtenir de réponse à l’autre question qui nous émoustille tout particulièrement depuis la petite phrase d'Anne Sinclair cette semaine, disant ne pas souhaiter de second mandat au Fonds pour son époux: Dominique Strauss-Kahn sera-t-il bien toujours en place au FMI pour mettre en oeuvre cette importante réforme du système monétaire? Le collègue de Paris Match qui s’est dévoué pour poser la question a au moins réussi à faire rire l’assistance, mais s’est fait aussitôt rembarrer par l’animateur de séance, chargé de faire rempart : ce n’est pas le sujet du jour, a-t-il assuré, pour passer aussitôt la parole au suivant.

Le plus cocasse a été la sortie de salle : Dominique Strauss-Kahn s’est éclipsé sitôt la conférence achevée, protégé par un aréopage assez impressionnant d’employés du Fonds chargés de tenir les journalistes à distance. «Alors Monsieur Strauss-Kahn allez-vous suivre les conseils de votre épouse ? », «Serez-vous candidat en France? », « Pourquoi fuyez vous ainsi les journalistes ? » s’est écrié la petite meute française qui le poursuivait. Une réponse a tout de même été arrachée avant que Strauss-Kahn et ses bodyguards ne se réfugient dans l’ascenseur : « J’ai dit tout ce que j’avais à dire ».

Analyse à chaud des journalistes français, dépités mais pas vraiment surpris: DSK sera bien obligé de lâcher une petite phrase la semaine prochaine à Paris (où il doit participer les 18 et 19 février à une rencontre des ministres des Finances du G20), et comme il ne peut pas en faire trop, il se réserve pour cette occasion. Rappel pourtant d’un ancien chef de département au FMI, qui a vécu la démission des deux précédents directeurs du Fonds: le Managing Director ne peut pas se permettre de lancer tellement de petites phrases, sitôt qu’il signalera qu’il est candidat à la présidence française, les juristes du FMI seront dans son bureau pour lui faire signer sa démission. Reste la question: un directeur du FMI qui compte continuer à exercer ses fonctions, et briguer un second mandat, aurait-il eu cet étrange comportement?

Washington.Blogs.liberation.fr



Bien sûr qu'il va y aller, mais 2 numéros d'équilibristes l'attendent : d'ici à ce qu'il le dise il faudra qu'il soit présent sans l'être, et ensuite il va falloir qu'il sache séduire l'extrême gauche. Cette dernière tâche sera probablement la plus ardue.

je sais vraiment pas quoi en penser

autant il représente une vraie chance de battre la droite en 2012
autant j'ai du mal à voir en lui un candidat d'alternance tant il se rapproche de la droite sur de nombreux points
après tant d'années de gouvernance UMP, parfois très dure, il serait bon d'opérer un vrai virage à gauche pour opérer un équilibrage nécessaire

Là où Mélenchon a raison c'est qu'on ne verrait pas ça en France :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Aymeric22 a écrit:Là où Mélenchon a raison c'est qu'on ne verrait pas ça en France :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

on tombe là dans l'excès inverse où l'interviewer n'est plus là pour faire parler l'invité mais pour se trouver une tribune
c'est pas forcément mieux, faut trouver un juste milieu

C'est vrai qu'on a un peu l'impression que l'interviewer c'est le black...
Un peu arrogant le journaliste.

Le débat Mélenchon-LePen sur Rmc montre bien comment Mélenchon est aujourd'hui considérer, un trublion médiatique, pas un politique sérieux. C'est dommage parce que sur le fond il aurait pu jouer un rôle en faisant passer de vraies propositions au PS, mais je doute qu'il pèse suffisamment pour y arriver.

Et DSK qui baisse dans les sondages... on se demande qui il va rester à gauche si c'est pas lui.

Je me suis réinscrit sur les listes fin décembre juste pour pouvoir voter pour les primaires.

Et maintenant Alliot-Marie qui profite de sa position de ministre des affaires étrangères pour emmener ses parents (de plus de 90 ans...) acheter 300 000 euros de parts d'une société civile immobilière tunisienne. C'est vachement le genre d'investissement qu'on fait pour soi même à cet âge là...

Sans oublier :

La gauche demande la démission de Michèle Alliot-Marie depuis ses déclarations très critiquées du 11 janvier, trois jours avant la chute de Zine ben Ali, à l'Assemblée nationale. Elle avait suggéré que la France mette son savoir-faire en matière de maintien de l'ordre au service du régime Ben Ali.

On sait aujourd'hui que le 12 janvier, la ministre a donné son accord à l'exportation vers la Tunisie de grenades lacrymogènes, finalement stoppée par les douaniers à l'aéroport de Roissy le jour même de la fuite du président tunisien en Arabie saoudite.

LePost.fr


Franchement comment peut elle ne pas démissionner ?

Aymeric22 a écrit:Le débat Mélenchon-LePen sur Rmc montre bien comment Mélenchon est aujourd'hui considérer, un trublion médiatique, pas un politique sérieux. C'est dommage parce que sur le fond il aurait pu jouer un rôle en faisant passer de vraies propositions au PS, mais je doute qu'il pèse suffisamment pour y arriver.

Et DSK qui baisse dans les sondages... on se demande qui il va rester à gauche si c'est pas lui.

Je me suis réinscrit sur les listes fin décembre juste pour pouvoir voter pour les primaires.

J'ai mal à gauche, si tu savais comme j'ai mal à gauche...
J'ai peur pour 2012, j'ai peur des dirigeants socialistes, j'ai peur de la droite...

J'ai écrit, il y a plus d'un an, deux lettres ouvertes ; l'une à Martine Aubry, l'autre à Manuel Valls, suite à l'histoire de la lettre de censure qu'avait envoyée Martine. J'y exprimais tout mon désarroi face au délitement progressif de la gauche, tant dans son organisation et son image, que dans le fond.

Aujourd'hui, rien a changé.

Il est loin ce jour ensoleillé durant lequel je découvrais les meetings politiques à Charlety espérant une Ségolène présidente, malgré mon manque d'enthousiasme pour sa personne.

l'avantage avec sarko c'est que l'élection du plus à droite des socialistes sera vécue comme une libération

l'inconvénient c'est qu'il a tué tout espoir d'avoir un vrai président de gauche

fini de rêver, on se contentera juste de sortir du cauchemar

Pour ma part, je ne voulais pas d'un président à gauche de la gauche.

Mais aujourd'hui, qui peut nous dire assez clairement le positionnement de tous les leaders socialistes ?

Qui pour établir une "hiérarchie" entre les différents propos tenus tous azimuts ?

On a trop de ténors ou assimilés... De tête :
Hollande, Royal, Aubry, Delanoë, Fabius, Montebourg, Strauss Kahn, Valls, Peillon, Hamon, Moscovici, Colomb...

On a pas de leader qui sort du lot.

aubry et dsk se démarquent quand même largement
et la première n'occupe une place aussi importante que parce qu'il faut quelqu'un pour controler les ambitions des seconds couteaux en l'absence du candidat annoncé

les autres qu'ils se considèrent comme présidentiables ou non essaient juste d'exister mais ne pèsent pas plus par rapport aux deux leaders socialistes naturels que estrosi, hortefeux, woerth, bertrand & cie par rapport à sarko ou copé

ma seule interrogation concerne en fait hollande
il jouit d'une très bonne cote auprès des militants et même au delà du parti et pourtant j'ai le sentiment qu'il est tout seul
pourtant politiquement je pense que c'est le plus apte à trouver un consensus entre les différents courants socialistes et c'est important car si DSK est le plus dangereux pour sarko au second tour c'est sans doute celui qui aura le plus de mal à éviter au premier la dispersion des voix vers les partis de gauche et le FN et le danger est réel

Tu trouves vraiment qu'Aubry et DSK émergent ?
L'un se tait inexorablement, l'autre l'ouvre pour ne rien dire et pue l'ambition masquée.

Hollande, sur lequel je chiais allégrement durant un bon moment pour son immobilisme, est vraiment crédible depuis qu'il a quitté la présidence du parti.
Son interview dans les Inrocks m'a beaucoup plu.

il a toujours été un bon orateur
le souci c'est qu'il n'avait aucun charisme mais il a progressé

dsk est statutairement dans l'impossibilité de dire tout haut ce que tout le monde espère
il s'est fait piéger en beauté par sarko
et il sera dur de compenser ce handicap par une prétendue humanisation du FMI sous sa présidence
mais heureusement pour lui, sarko est ultra impopulaire en france et se met petit à petit pas mal de pays étrangers à dos

quant à aubry je trouve que compte tenu de la situation elle s'en tire pas mal
c'est la mère de famille qui doit tenir toute seule la maison pendant que papa travaille et ne rentrera que cet été
et malgré tout, la famille nombreuse n'a pas encore éclaté
c'est bien parce qu'aucun des gamins n'a réussi à tuer le père et que chaque tentative s'est fini par une taloche de maman martine

je ne sais pas si elle est si ambitieuse
je pense que ça l'arrangera bien quand dsk arrivera aux commandes parce que pour le moment c'est elle qui se tape tout le boulot pour lui
elle vise plutôt matignon je pense et c'est très certainement au cœur d'un accord entre les 2

elle n'ira aux primaires que si dsk renonce

mco a écrit:
ma seule interrogation concerne en fait hollande
il jouit d'une très bonne cote auprès des militants et même au delà du parti et pourtant j'ai le sentiment qu'il est tout seul
pourtant politiquement je pense que c'est le plus apte à trouver un consensus entre les différents courants socialistes et c'est important car si DSK est le plus dangereux pour sarko au second tour c'est sans doute celui qui aura le plus de mal à éviter au premier la dispersion des voix vers les partis de gauche et le FN et le danger est réel

Hollande avec ses qualités oratoires, son positionnement politique, et son intelligence serait déjà président s'il n'avait pas un charisme d'huitre.

Si Villepin se présente on peut avoir un second tour Bayrou-LePen...

oui c'est bien ca le problème, son charisme. On a l impression qu'il est mou

c'est pas une impression

DSK seule alternative ?
c'est bien trop tôt pour le dire
dans un an on y vera plus clair

Et pendant ce temps MAM est toujours ministre.

Et Sarko un an avant les élections nous refait le coup des régionales sur l'identité nationale. On va voir si les journalistes sont aussi dociles que la dernière fois et organisent des débats pendant des semaines comme on leur demande.

c'est le problème de la politique moderne
si tu passes pas ton temps à gesticuler, à multiplier les effets d'annonce dans tous les sens, t'es pas crédible, tu passes pour un mou qui ne veut rien réformer et on s'intéresse pas une seule seconde à tes idées

c'est pas pour leurs idées qu'on a élu sarko et qu'on élira coppé en 2017, c'est pour leur style

avec sarko au plus bas et coppé pas encore prêt, ya une fenêtre unique pour élire quelqu'un qui réfléchit avant d'agir
croisons les doigts

mco a écrit:on élira coppé en 2017

Oh que non. Lui n'a que ça en tête, il pu l'arrivisme encore plus que tous les autres réunis, mais n'a absolument pas la carrure ni le talent pour y arriver. Et puis ça se voit de trop loin ce qu'il veut.

Marine Le Pen proche d'Aubry et Sarkozy, selon un sondage

Marine Le Pen enregistre une forte progression dans les intentions de vote pour l'élection présidentielle et talonne Martine Aubry et Nicolas Sarkozy, selon un sondage Ifop pour France Soir rendu public jeudi soir.

Dans une configuration où Martine Aubry serait la candidate du Parti socialiste, la présidente du Front national recueillerait 20% des intentions de vote contre 22% pour le premier secrétaire du PS et 23% pour Nicolas Sarkozy.
Les deux derniers sondages Ifop, dans la même configuration, donnaient Marine Le Pen à 12% en novembre et 16,5% en janvier, juste avant l'avènement de la fille de Jean-Marie Le Pen à la tête du parti.

Dans l'hypothèse où Dominique Strauss-Kahn serait le candidat du PS, il recueillerait 26% des intentions de vote, Nicolas Sarkozy 22% et Marine Le Pen 19%.

Dans les deux configurations, la concurrence est forte à droite avec quatre autres candidats testés: François Bayrou (7% à 8%), Dominique de Villepin (4% à 5%), Hervé Morin (2% à 2,5%) et Nicolas Dupont-Aignan (0,5% à 1%).
A gauche, Eva Joly, candidate d'Europe Ecologie-Les Verts, obtient 7% des intentions de vote, davantage que Jean-Luc Mélenchon (5,5 à 6%), Olivier Besancenot (5 à 5,5%) et Nathalie Arthaud (1%).

Le sondage a été réalisé les 16 et 17 février, par l'intermédiaire d'un questionnaire auto-administré en ligne et auprès d'un échantillon de 949 personnes inscrites sur les listes électorales.

Reuters

prépare toi
il suit la même voix que sarko et plus intelligemment
sarko depuis son premier poste de ministre on sait qu'il veut être président

chirac a passé plus d'un mandat à le contrôler tellement il était pressé
2017 lui est promis et 2012 c'est pas son tour donc il prend son temps et espère sans doute secrètement que la gauche l'emporte l'an prochain pour être plus sur de l'emporter ensuite au jeu de l'alternance
désormais il a le parti (et pas en délégation de l'élysée comme bertrand), le plus dur est fait pour lui

Aymeric22 a écrit:Marine Le Pen proche d'Aubry et Sarkozy, selon un sondage

Marine Le Pen enregistre une forte progression dans les intentions de vote pour l'élection présidentielle et talonne Martine Aubry et Nicolas Sarkozy, selon un sondage Ifop pour France Soir rendu public jeudi soir.

Dans une configuration où Martine Aubry serait la candidate du Parti socialiste, la présidente du Front national recueillerait 20% des intentions de vote contre 22% pour le premier secrétaire du PS et 23% pour Nicolas Sarkozy.
Les deux derniers sondages Ifop, dans la même configuration, donnaient Marine Le Pen à 12% en novembre et 16,5% en janvier, juste avant l'avènement de la fille de Jean-Marie Le Pen à la tête du parti.

Dans l'hypothèse où Dominique Strauss-Kahn serait le candidat du PS, il recueillerait 26% des intentions de vote, Nicolas Sarkozy 22% et Marine Le Pen 19%.

Dans les deux configurations, la concurrence est forte à droite avec quatre autres candidats testés: François Bayrou (7% à 8%), Dominique de Villepin (4% à 5%), Hervé Morin (2% à 2,5%) et Nicolas Dupont-Aignan (0,5% à 1%).
A gauche, Eva Joly, candidate d'Europe Ecologie-Les Verts, obtient 7% des intentions de vote, davantage que Jean-Luc Mélenchon (5,5 à 6%), Olivier Besancenot (5 à 5,5%) et Nathalie Arthaud (1%).

Le sondage a été réalisé les 16 et 17 février, par l'intermédiaire d'un questionnaire auto-administré en ligne et auprès d'un échantillon de 949 personnes inscrites sur les listes électorales.

Reuters

je pense que marine va plafonner et ne dépassera pas ce seuil
le danger ne sera réel que si le ps perd des voix en faveur des autres partis de gauche et tombe ainsi sous les 20%

qu'est ce qu'on peut attendre du représentant d'un président qui sort du "casse toi pauvre con", "descend le dire ici" et qui dédié l'année du mexique à une française incarcérée là bas après que la ministre des affaires étrangères ait qualifié ça de déni de justice
(je me prononce pas sur le fond de ce procès, je dis juste que diplomatiquement c'est zéro et ça sert pas florence cassez

des présidents ont sauvé leur mandat, malgré une politique intérieure catastrophique, en donnant une bonne image de la diplomatie française

en ce qui concerne sarko, et j'essaie d'être le plus objectif possible pour dire ça, on se demande ce qui est le plus catastrophique de sa politique intérieure ou extérieure

sarkozy en chute libre dans les sondages
c'est désormais lui qui est mis en danger par marine le pen au premier tour

mco a écrit:sarkozy en chute libre dans les sondages
c'est désormais lui qui est mis en danger par marine le pen au premier tour

T'as un lien ?
Si en plus Villepin se présente...

A moins d'un immense boulversement, Sarko n'a aucune chance et serait plus malin de ne pas se représenter (pour revenir dans quelques années...). Ce serait assez inédit, et surtout dans son camp qui mettre à sa place ?

Copé se tient prêt.

Tib a écrit:Copé se tient prêt.

Il a le mérite d'occuper un vide. Mais comme Hollande, je doute qu'il ait un jour les épaules de ce rôle.