Equipe de France

ratte a écrit:
Je pense que dans la tete de Domenech le numero 3 derriere c'est Toulalan.

Effectivement. Donc c'est bien Planus qui dépendra de Gallas.

Par contre Govou et Valbuena c'est un peu redondant. Est ce que Raymond ne va pas privilégier Ribery au centre à la place de Gourcuff ?...

C'est ce qui va se passer à mon avis, en tout cas c'est ce qui semble le plus logique.

c'est fou comme une sélection avec valbuena au lieu de ben arfa peut me sembler absurde alors que je trouvais les 30 plutôt bien pensés ...

mco a écrit:c'est fou comme une sélection avec valbuena au lieu de ben arfa peut me sembler absurde alors que je trouvais les 30 plutôt bien pensés ...

C'est bien pour ça que c'est le bordel de trouver un système cohérent et que je n'arrive pas à faire une équipe "logique".

ce que je comprends pas c'est l'embouteillage en pointe alors qu'en défense centrale une série de blessures ou de méformes pousserait toulalan ou diarra à descendre et on se retrouverait avec un effectif très réduit au milieu.

tout ça indique surtout au final qu'on va en rester au 4231, seule config permettant d'enchainer jusqu'à 6 matchs en un mois avec si peu de milieux
avec une sentinelle au milieu, qu'on joue en losange ou en 433, on se retrouve en sous effectif au milieu où on court le plus et où on prend des cartons.

après le choix de valbuena au lieu de ben arfa ou briand, tactiquement ça a pas de conséquences avec ribery qui peut évoluer d'un côté comme de l'autre

mco a écrit:ce que je comprends pas c'est l'embouteillage en pointe alors qu'en défense centrale une série de blessures ou de méformes pousserait toulalan ou diarra à descendre et on se retrouverait avec un effectif très réduit au milieu.

tout ça indique surtout au final qu'on va en rester au 4231, seule config permettant d'enchainer jusqu'à 6 matchs en un mois avec si peu de milieux
avec une sentinelle au milieu, qu'on joue en losange ou en 433, on se retrouve en sous effectif au milieu où on court le plus et où on prend des cartons.

après le choix de valbuena au lieu de ben arfa ou briand, tactiquement ça a pas de conséquences avec ribery qui peut évoluer d'un côté comme de l'autre

Je plussoie, on a limite plus de pointe que de milieu offensif

Obligé de mettre des pointes soit sur le banc, soit à la place d'ailiers de débordement...

mco a écrit:ce que je comprends pas c'est l'embouteillage en pointe alors qu'en défense centrale une série de blessures ou de méformes pousserait toulalan ou diarra à descendre et on se retrouverait avec un effectif très réduit au milieu.

C'est vrai que Domenech nous avait habitué à compter Anelka comme ailier droit... mais avec Ribery, Valbuena, et Govou... y en au moins un des 4 qu'il ne considère pas du tout comme ailier droit. Surement Ribery.

Mais c'est Govou qui n'a rien à faire là.

samuel a écrit:

mco a écrit:ce que je comprends pas c'est l'embouteillage en pointe alors qu'en défense centrale une série de blessures ou de méformes pousserait toulalan ou diarra à descendre et on se retrouverait avec un effectif très réduit au milieu.

tout ça indique surtout au final qu'on va en rester au 4231, seule config permettant d'enchainer jusqu'à 6 matchs en un mois avec si peu de milieux
avec une sentinelle au milieu, qu'on joue en losange ou en 433, on se retrouve en sous effectif au milieu où on court le plus et où on prend des cartons.

après le choix de valbuena au lieu de ben arfa ou briand, tactiquement ça a pas de conséquences avec ribery qui peut évoluer d'un côté comme de l'autre

Je plussoie, on a limite plus de pointe que de milieu offensif

Obligé de mettre des pointes soit sur le banc, soit à la place d'ailiers de débordement...

domenech a toujours été adepte de ce type de choix
avec henry à gauche, cissé ou anelka à droite, anelka en soutien d'une pointe, il considère surement avoir l'embarras du choix sur les 4 postes offensifs.
j'aurais préféré une pointe de moins voire deux et plus de spécialistes du poste au milieu

on va pas miser sur la possession de balles
l'objectif sera de mettre le ballon devant et de compter sur les talents des finisseurs

On est d'accord mais je trouve cela absurde comme raisonnement, chacun son "métier".

C'est comme cela qu'on se retrouve avec 4 avant centre sur le terrain lorsqu'on doit marquer avant la fin d'un match.

J'entends sur tous les médias tirer à boulets rouge sur les bleus et la pauvreté de ce groupe...

Mais franchement, il y a des joueurs qui peuvent prendre une dimension internationale rapidement (Clichy, Diaby, Valbuena, Cissé, Sagna..), des joueurs qui sont des cadres des plus grands clubs (Anelka, Malouda, Evra, Ribery, Lloris...), des joueurs qui ont le potentiel pour revenir à un niveau monumental (Henry, L.Diarra, Gourcuff,...).
Bon ok, il y a des joueurs qui nettoieront le banc (Reveillere, Mandanda, Govou, Gignac, A.Diarra, Squillacci).

On peut vraiment faire un truc quand même.

C'est sûr que si un groupe se forme et qu'un véritable jeu se met en place...

Mais avec des si on refait le monde. En 6 ans, ils n'ont jamais réussit à former une équipe, je ne vois pas comment ils pourraient le faire en 1 mois.

Merci Domenech et son absence de jeu et stratégie.

Mais effectivement le potentiel on l'a.

évidemment qu'il ya du talent individuel, personne n'a jamais dit le contraire

le souci c'est qu'il n'y a pas d'équipe
les vieux sont pas respectés et écoutés (parce qu'ils ne sont pas respectables?) par les jeunes et les jeunes ne sont pas assez forts sur le terrain et dans la tête, malgrés tout leur talent, pour faire la révolution et prendre le pouvoir.

la seule chance ça aurait été que domenech fasse lui même la révolution devant l'absence totale de prise de responsabilité de ses joueurs qu'on est en droit d'attendre et d'exiger à ce niveau.
mais sa liste ne fera pas la part belle au jeu et on devra se reposer totalement sur des exploits individuels.

si ribery, gourcuff, henry, anelka & cie ne sont pas au top ça va être dur

--------------Lloris---------
Sagna---Planus---Abidal---Clichy
--------L.Diarra----Diaby-----
Valbuena----Ribery----Malouda
---------------Cissé----------

Aymeric22 a écrit:--------------Lloris---------
Sagna---Planus---Abidal---Clichy
--------L.Diarra----Diaby-----
Valbuena----Ribery----Malouda
---------------Cissé----------

Arrête, tu te fais du mal

Désamour mondial pour;
les Bleus;
Notre sondage révèle une équipe;
de France fragilisée, absente des favoris;
pour la Coupe du monde,;
et considérée comme antipathique.

AUTEUR: DOMINIQUE ROUSSEAU

RUBRIQUE: Pg. 3

LONGUEUR: 389 mots

ENCART: Quatre ans après la finale de Berlin et sa défaite contre l'Italie en 2006 (1-1, 3-5 aux t.a.b., après avoir éliminé l'Espagne, le Brésil et le Portugal), l'équipe de France a beaucoup perdu de son crédit. Le sondage réalisé dans neuf pays par l'IFOP pour L'Équipe la place seulement en huitième position des favoris pour le Mondial, et elle vient au dernier rang des équipes les plus appréciées. Un double défi l'attend donc en Afrique du Sud : gagner et séduire.


LES RÉSULTATS du sondage sur les grandes équipes nationales de football avant la Coupe du monde, réalisé dans neuf pays (sept grandes nations de football, la France, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, l'Espagne, l'Italie, les Pays-Bas, le Brésil, et deux poids lourds politiques et économiques, la Chine et les États-Unis) par l'IFOP pour L'Équipe démontrent la réputation rayonnante de l'équipe du Brésil au sein du grand public international, l'ascension de celle de l'Espagne et l'image bien terne de la sélection française à l'étranger.

L'équipe du Brésil apparaît à la fois comme largement favorite de la prochaine Coupe du monde et comme l'équipe préférée du grand public international. La sélection espagnole, gagnante du dernier Euro, se situe globalement en deuxième position, à la fois en termes de pronostic et de préférence.

Quel est l'impact

de la main d'Henry ?

Pas de surprise parmi les suivants : Argentine, Allemagne, Italie, Angleterre, Pays-Bas.

En revanche, l'équipe de France vient très loin pour ces deux critères. Non seulement elle ne figure pas parmi les favoris de la Coupe du monde (Brésil, Espagne, Argentine dans l'ordre), mais elle n'apparaît qu'en huitième position dans les pronostics, juste devant les États-Unis et l'Afrique du Sud... Les sondés français placent les Bleus en troisième position dans leurs prévisions, derrière le Brésil et l'Espagne.

Et c'est encore pire en ce qui concerne son image. L'équipe de France arrive en effet dernière des neuf pays considérés pour le critère de l'équipe la plus appréciée (voir par ailleurs). Celui de l'équipe la moins appréciée confirme cette tendance. Les Bleus apparaissent en deuxième position derrière l'Argentine, mais cette dernière est également la troisième équipe la plus appréciée… L'Italie (quatrième équipe la plus appréciée, troisième équipe la moins appréciée) souffre également d'une image contrastée. En revanche, l'image de l'équipe de France est uniformément mauvaise, et celle-ci est la seule dans ce cas.

En raison de la main de Thierry Henry précédant le but de William Gallas en barrage de la Coupe du monde contre la république d'Irlande (1-1, le 18 novembre dernier) ? Selon ce sondage, quatre ans après la présence de l'équipe de France en finale de la Coupe du monde, en 2006 contre l'Italie (1-1, 3-5 aux t.a.b.), tout est à reconstruire.


Canal + enrichit sa dream team;
La chaîne cryptée vient d'enrôler Vieira, Juninho, Pauleta, Gerets, Simone et Mboma pour la Coupe du monde.

AUTEUR: ÉTIENNE MOATTI

RUBRIQUE: Pg. 6

LONGUEUR: 502 mots

JAMAIS RASSASIÉE, Canal + a décidé d'enrichir sa galerie de consultants pour le Mondial. Le 16 mars, la chaîne avait présenté en grande pompe sa dream team. Aux habituels Zidane, Dugarry, Desailly, Jacquet, Denoueix et Rouyer, elle ajoutait Wiltord (qui a récemment fait rire tout le monde en reprochant à Domenech de ne pas avoir sélectionné le Belge Eden Hazard) et Makelele.

Mais ce n'est manifestement pas encore assez, puisqu'elle vient d'engager Juninho, Pauleta, Gerets, Simone et Mboma, qui oeuvreront principalement sur la version quotidienne du Canal Football Club. ' Je voulais une équipe de consultants étrangers assez stable, pas juste des gens qui viennent cachetonner, explique Cyril Linette, directeur des sports de Canal +. Ils ont tous évolué en L 1 et ils s'expriment en français. C'est important car, quand il y a une traduction, on perd le charme du débat. On a eu aussi des touches avec Morientes, mais il ne pouvait venir qu'une ou deux fois, et cela ne nous intéressait pas. Le recrutement de ces cinq consultants est très important car je pense qu'on ne pourra pas tourner en boucle autour de l'équipe de France. Ils nous sortiront du sempiternel débat autour de Domenech. Et tant mieux ! Car les enjeux autour du sélectionneur vont vite s'affadir. ' Pour les réchauffer un peu, Canal + pourra tout de même compter sur Vieira, privé du voyage en Afrique du Sud. ' On lui laisse le temps de digérer, avant de lui exposer ses missions, annonce Linette. Il démarrera sur le CFC, mais il commentera aussi des matches sur place comme numéro 3, sans doute sur l'équipe de France, l'Angleterre ou l'Italie, des pays qu'il connaît bien. ' Au risque de régler quelques comptes au micro avec Domenech ? ' Patrick a pris cela avec classe. À mon avis, il ne sera ni dans les opposants systématiques, ni dans les partisans absolus. En dépit de sa déception, je pense qu'il sera objectif. ' Et si l'ancien capitaine des Bleus met un terme à sa carrière cet été, son bail avec Canal + sera prolongé au-delà du Mondial. ' S'il décidait d'arrêter, on lui trouverait une petite place ', confirme Linette.

Elles seront pourtant chères, puisqu'il y aura peu de mouvements sur la chaîne cryptée à la rentrée, selon son patron des sports. ' Nous sommes très satisfaits de Jour de Foot, dont l'audience est en hausse, et de son présentateur Messaoud Benterki. Le CFC s'est installé et repartira avec Hervé Mathoux, Pierre Ménès et Isabelle Moreau. Pour Élie Baup, tout dépendra s'il reprend ou non un club. Seule L'Équipe du dimanche est à repenser. L'émission sera toujours présentée par Nathalie Iannetta, mais elle va évoluer. Depuis quelque temps, elle souffre car de nombreux abonnés ont déjà vu les buts étrangers. Sans compter qu'elle arrive en bout de course le week-end. Elle fonctionne depuis sept ou huit ans avec des chroniqueurs étrangers. Vont-ils rester ? Et s'ils restent, sous quelle forme ? Je ne sais pas encore. C'est mon chantier prioritaire, maintenant que la Coupe du monde est sur les rails. '


Toulalan,;
secrète défense;
Le Lyonnais est a priori le premier recours en défense centrale derrière William Gallas et Éric Abidal.

AUTEUR: VINCENT DULUC, de notre envoyé spécial

RUBRIQUE: Pg. 2

LONGUEUR: 635 mots

ORIGINE-DEPECHE: TIGNES - (Savoie)

POUR LA PREMIÈRE FOIS depuis que Raymond Domenech est sélectionneur, il n'y aura officiellement que sept défenseurs français dans la liste des vingt-trois pour une phase finale. Ils sont encore huit ce matin, puisque Planus et Squillaci attendent des nouvelles de Gallas pour savoir où ils passeront leur mois de juin. L'équation est simple : si le défenseur d'Arsenal va bien, l'un des deux rentrera à la maison.

Et s'ils ne sont que sept sur la liste, c'est qu'il en existe un huitième : Jérémy Toulalan semble le premier recours de Raymond Domenech en défense centrale, dans l'hypothèse où la charnière type Gallas-Abidal soit dissociée pour cause de blessure ou de suspension. Dans l'hypothèse, surtout, où Gallas ne puisse aller au bout de la préparation, il paraît clair que le milieu de terrain lyonnais s'installera derrière, là même où Claude Puel a l'intention de le déplacer durablement la saison prochaine à l'OL.

C'est une tendance que Raymond Domenech a énoncée à demi-mots hier après-midi à Tignes : ' C'est une option, c'est évident, admet le sélectionneur. Il a montré certaines qualités. C'est quelque chose qu'il faut vite définir, vite mettre en place. C'est pour ça que j'attends avec impatience de voir où en est William Gallas. '

Pour l'instant, on dirait que le sélectionneur ne sait pas : ' William est bien, pour le moment. Le test, c'est d'abord les entraînements. Chaque entraînement est une épreuve et un test. Ça passe ou ça casse. ' Quand sera prise la décision ? ' Dès qu'il casse ', lâche Domenech.

Pendant ce temps,

Gallas court

et court encore

Pour l'instant, Gallas ne casse pas. Il court. Il n'arrête pas de courir. Hier matin, il a couru à une allure très soutenue autour du lac de Tignes. Hier après-midi, il a pris la direction d'une salle de sport au bord du lac, en compagnie de Robert Duverne, le préparateur physique, et de Steve Mandanda. Le défenseur d'Arsenal a doublé la ration quotidienne, à la fois pour le remettre en forme et pour tester la solidité de son mollet.

Alors que Raymond Domenech a annoncé hier que le vingt-quatrième homme de la liste, c'est-à-dire Squillaci ou Planus, n'était pas au courant de son statut, le rescapé (ou les deux, si Gallas rechute) devra intégrer cette tendance : dans l'ordre hiérarchique, Toulalan passera devant eux pendant la Coupe du monde.

Dans l'axe gauche, c'est sûr, et dans l'axe droit, c'est probable, même si, cette saison, le Lyonnais a joué 90 % de ses matches en défense côté gauche de l'axe. Peut-il, en cas de rechute de Gallas, glisser à droite ? Domenech explique : ' Quand on est néophyte et que l'on joue sur son pied opposé, c'est mieux pour défendre. Mais pour relancer, c'est mieux de jouer sur son pied, à droite donc pour Jérémy. Jusque-là, il a plutôt joué à gauche. À droite, c'est un peu différent, c'est pour ça qu'il faudra vite voir. '

Alors, même si Gallas demeure dans le groupe, il est hautement probable que Jérémy Toulalan sera (aussi) utilisé en défense pendant les matches de préparation. La perspective ne dérange plus vraiment le joueur lyonnais, très convaincant dans ce rôle pour boucler le Championnat face à l'opposition, relative il est vrai, de Monaco (3-0, le 12 mai) et du Mans (2-0, le 15 mai).

Cette option aura fatalement une influence au milieu de terrain : il y a quatre milieux défensifs dans la liste mais si Toulalan évolue en défense centrale, il n'y en aura plus que trois (Lassana Diarra, Alou Diarra et Diaby). Cela entraînera peut-être, au moins ponctuellement, le déplacement de Gourcuff dans une position basse. ' C'est le principe des chaises musicales, c'est possible, élude Domenech. En travaillant sur la liste, on s'est posé ces questions-là. ' Dans une semaine, avec le premier match de préparation, contre le Costa Rica à Lens, viendra le temps des premières réponses.

Merci Fou.

Je prefère Toulalan en défense qu'au milieu, où vraiment son impact sur le jeu est nul, voire déficitaire avec les ballons qu'il perd. Mais on ne peut pas nier qu'il a une science du placement et une activité défensive précieuse.

Est ce que finalement cette blessure de Gallas ne va pas permettre de trouver l'équilibre défensif qu'on cherche depuis des années. Abidal me rassure pas... finalement le mieux et le plus complementaire ce serait une charnière centrale Toulalan-A.Diarra, mais là c'est trop révolutionnaire pour Raymond.

Evra : «De l'incompétence»
Patrice Evra juge discutable la manière dont la succession de Raymond Domenech est gérée.

La question de la succession de Raymond Domenech l'agace au plus au point. «Parler de Laurent Blanc, c'est grave. C'est de l'incompétence (journalistique)», a lancé Patrice Evra devant la presse. Le latéral gauche des Bleus ne comprend pas que la Coupe du monde ne soit pas le seul sujet central abordé dans la presse et l'opinion publique. «Parler d'autre chose, c'est ne pas respecter la Coupe du monde».

«Quand on me parle de ça, j'ai vraiment l'impression que pour les gens, cette Coupe du monde n'est pas importante, qu'on part en safari, explique-t-il. Ils ne parlent pas du Mondial, mais du prochain sélectionneur. Dans ce cas là, autant parler également du prochain magasinier, du prochain chef cuistot puisque eux aussi risquent de changer... »

Evra se dit simplement «informé» que le prochain sélectionneur sera «peut-être Laurent Blanc, mais ça s'arrête là». «Tout ça, c'est le futur, pas le présent. Le présent, c'est d'aller à la Coupe du monde avec Raymond Domenech». Et de conclure : «Cette question, je n'ai même pas envie d'y répondre». A sa manière, il y a répondu.




Ca fait du bien que les joueurs se soient dans cet état d'esprit. Evra n'a jamais eu la langue dans sa poche.

le probleme c est que EDF on a que le cote gauche de valable ( Evra, Clichy, Abidal, Ribery, Malouda) le reste de l equipe n est pas au niveau internationnal...
Autrement il est evident que c est un grand joueur, il n est pas le vice capitaine de MU pour rien. En EDF j en ferais aussi le capitaine de par son anciennete et son palmares.

' Le vrai supporter y croit ';
PATRICE ÉVRA donne rendez-vous aux sceptiques qui ne croient pas aux chances des Bleus.

AUTEUR: JEAN-MARC BUTTERLIN, de notre envoyé spécial

RUBRIQUE: Pg. 6

LONGUEUR: 511 mots

ORIGINE-DEPECHE: TIGNES - (Savoie)

IL N'Y A PAS de grandes différences entre le Patrice Évra des terrains et celui des conférences de presse. Les interventions du latéral gauche sont tranchantes. Hier, à Tignes, il a livré le fond de sa pensée : qualification controversée, désir de gagner la Coupe du monde, blessures et futur sélectionneur. Le joueur a abordé tous les sujets autour de l'équipe de France sans vraiment manier la langue de bois.

' JE N'AI PAS HONTE D'ÊTRE LÀ. ' Patrice Évra égrène les priorités : ' Cette Coupe du monde, c'est plus important que tout, plus important qu'une Ligue des champions, qu'un Championnat. ' Les expériences ? Tout doit servir : ' J'aime bien tout garder, même les expériences négatives. Le deuxième match contre l'Eire par exemple (en barrage, 1-1 a.p., 18 novembre 2009). Ça ne s'est pas très bien passé. Mais, à l'arrivée, on est là. Je n'ai pas honte d'être là. Cette pression sur ce qui s'est passé, ça peut nous servir : dans un premier match de Coupe du monde par exemple. C'est le match le plus important. Tu dois débuter par une victoire. Sinon, après, tu rentres dans les problèmes, la pression commence à monter un peu plus et là tu ne peux plus te libérer. '

' TOUT LE MONDE PENSE QU'ON VA FAIRE UN SAFARI. ' L'arrière gauche de Manchester United envoie son message aux Français qui doutent des Bleus : ' Tout le monde croit qu'on va faire un safari là-bas. Chacun a le droit de dire ce qu'il veut. Je lis que le public français ne croit peut-être plus en nous. Le vrai supporter, lui, y croit. ' Évra parle du regard, plus élogieux, de ses pairs, en Angleterre : ' À Manchester, personne ne se moque. Tout le monde se demande juste comment ça se fait qu'avec l'équipe qu'on a, on ne batte pas tout le monde. On ne me chambre pas. Aucune équipe ne va penser que contre nous, c'est fait d'avance. Toutes vont nous respecter, aucune n'a envie de nous affronter, j'en suis convaincu. La France va vraiment en Afrique du Sud pour gagner la Coupe du monde. Sinon, ça ne sert à rien de la commencer. Je ne le dis pas pour faire plaisir aux gens. Je ne vends pas du rêve. '

' GALLAS NE NOUS TRAHIRA PAS. ' L'ancien Monégasque évoque ' ceux qui n'ont pas beaucoup joué, qui ont été blessés '. La défense ? ' On doit travailler tout de suite avec tous les défenseurs disponibles. Si on doit partir avec une défense inhabituelle, on a un mois pour se préparer. ' Et la blessure de Gallas ? ' Il ne trahira pas le groupe. S'il a mal, il ne partira pas. Il sera honnête avec lui-même, avec les autres. C'est un état d'esprit général. Quelqu'un qui n'est pas à 100 % ne doit pas y aller. '

' LAURENT BLANC ? AUTANT PARLER DU PROCHAIN MAGASINIER. ' À la fin, quand il a été question de Laurent Blanc, Évra a sorti les crampons : ' Parler de ça, c'est grave. Autant parler du prochain magasinier, du prochain chef de cuisine. Je suis informé que ce sera peut-être Laurent Blanc, mais ça s'arrête là. Mais parler de ça revient à ne pas respecter la Coupe du monde. Ce n'est pas le présent, c'est le futur. Le présent, c'est la Coupe du monde avec Raymond Domenech. '



20 mai 2010 jeudi

Anelka enfin debout;
Trois fois écarté depuis 1998, l'attaquant de Chelsea s'avance vers sa première Coupe du monde,;
à trente et un ans.

AUTEUR: JÉRÔME TOUBOUL

RUBRIQUE: Pg. 4

LONGUEUR: 581 mots

IL Y AURAIT EU quelque chose à la croisée de l'anomalie et de l'énigme à ne jamais voir Nicolas Anelka disputer une Coupe du monde, lui dont Gérard Houllier, son sélectionneur au Mondial des - 20 ans, en 1997, parla, un jour, comme du ' plus doué de sa génération '. Écarté en 1998, 2002 et 2006, Anelka a pris trois scuds. Sans rien dire.

Enfant de la polémique, des phrases saignantes et des bras de fer avec ses premiers clubs, il n'a vécu au fond qu'un clash dans sa complexe trajectoire bleue, à l'automne 2002. Une rupture radicale, au moment où il décline, pour un France-Yougoslavie amical (3-0, le 20 novembre 2002), une convocation de Jacques Santini, à qui il demandera publiquement, plus tard, de ' s'agenouiller '.

Anelka n'avait pas aimé, à l'époque, passer derrière un joueur comme Daniel Moreira. Cet épisode acide nourrira sa conviction d'être jugé, dans ce milieu, ' sur autre chose que du football '. Il en subira une forme de suspension invisible de trois ans, qui coïncidera, aussi, avec une perte d'exposition liée à ses passages à Manchester City (juin 2002-janvier 2005) et Fenerbahçe (janvier 2005-août 2006).

La ' liste noire '

de Domenech

Comment, au coeur supposé de son ascension, Anelka a-t-il pu se retrouver plongé dans une telle obscurité, lui qui avait paru adoubé et couvé par la génération royale, avec qui il avait conquis l'Euro 2000, un mois après avoir soulevé la C 1 avec le Real Madrid ? Au soir de son doublé historique à Wembley contre l'Angleterre (2-0), le 10 février 1999, Deschamps, ébahi par ses accélérations, l'avait même comparé à un ' Ronaldo français '. Et Zidane, longtemps, sera l'un de ses partisans les plus actifs.

Avec Domenech, l'affaire semblait mal engagée. Fin 2004, il reproche au sélectionneur, nommé six mois plus tôt, d'avoir établi une ' liste noire '. Mais tout bascule, en novembre 2005, lorsque le coach le rappelle pour un voyage hautement symbolique en Martinique, la terre de ses parents, où il rejoue (et marque) face au Costa Rica (3-2, le 9 novembre 2005).

Malgré cette renaissance antillaise, il ne sera pas invité au Mondial 2006. Mais ce petit bug n'a pas altéré le mouvement de fond : le chemin qu'emprunte désormais Anelka est beaucoup plus linéaire. Longtemps à la poursuite d'une soirée qui compte, il a épaissi son statut depuis son but décisif en Lituanie (1-0) le 24 mars 2007 dans un match qu'il valait mieux gagner sur la route de l'Euro austro-suisse. Intermittent pendant l'Euro 2000, transparent en 2008, il lui manque un coup d'éclat dans une phase finale.

Jusqu'ici, rien n'a érodé sa conviction qu'' il n'y a pas de hiérarchie entre les attaquants des Bleus ', idée qui rejoint sa certitude de n'avoir jamais été inférieur à l'un d'entre eux, même à un Henry au sommet. Depuis cinq ans, Anelka, aux déplacements plus variés, a grandi sur les terrains en même temps qu'il évoluait en dehors. Il s'est marié, a eu deux enfants. Et il a, depuis plusieurs années, pris ses distances avec ses frères dans la gestion de sa carrière. Du haut de son récent doublé Championnat-Cup avec Chelsea, un an après son titre de meilleur buteur de la Premier League (19 buts), il s'est relevé de tout, de ses erreurs comme de ses désillusions, et il s'est remis à l'endroit dans le dernier tiers d'une carrière qui en aurait noyé plus d'un. Aujourd'hui, on se demande encore parfois s'il va jouer dans l'axe ou sur un côté. Mais on se demande rarement s'il va jouer ou pas. Et encore moins s'il va être appelé en bleu.



' Des liens se sont tissés ';
DJIBRIL CISSÉ, qui avait participé à l'ascension du glacier en 2006,;
se souvient des bienfaits d'une telle expérience.

AUTEUR: DAMIEN DEGORRE, de notre envoyé spécial

RUBRIQUE: Pg. 4

LONGUEUR: 388 mots

ORIGINE-DEPECHE: TIGNES

LORSQU'IL A APPRIS qu'il retournerait là-haut, sur le glacier de La Grande-Motte, à 3 000 mètres d'altitude, Djibril Cissé a souri. Il s'est alors remémoré sa cordée, en mai 2006, ' avec P'tit Louis (Saha) et Yann (Leguillard, attaché de presse) ', les jambes qui s'enfoncent dans la neige, ' la respiration difficile à cause de l'altitude '. ' C'était bien. On était tous ensemble, un peu à la dure... raconte l'attaquant du Panathinaïkos. On s'était levés tôt, vers 6 heures du matin. J'en garde un bon souvenir. Ça a créé quelque chose de fort entre nous. Le lendemain, il y avait une montée du glacier, les cordées de devant devaient attendre celles de derrière, qui ne devaient pas trop faire patienter les autres quand même. D'une certaine façon, ça a créé un état d'esprit, une entente, une solidarité. C'est certain que des liens se sont tissés à ce moment-là. Il y en a qui étaient un peu plus à l'aise que d'autres, c'est normal. Moi, je n'étais pas le plus mauvais, mais pas le meilleur non plus. Faut dire que ce n'est pas trop mon truc la montagne, le froid... '

La soirée au restaurant gastronomique Le Panoramique, perché à 3 052 mètres, la nuit en altitude, les blagues de Franck Ribéry, les Bleus ont revécu la même chose hier soir, après avoir effectué une première randonnée en compagnie de Stéphane Diagana, invité par la FFF. ' C'est lors de cette journée qu'on a entendu pour la première fois le fameux slogan “On vit ensemble, on meurt ensemble", poursuit Cissé. C'est Lilian (Thuram), je crois, qui l'a sorti. De là, c'est devenu une phrase clé pour le groupe. Quand j'étais en haut, je me suis dit que je ne revivrais sans doute plus jamais ça. ' En 2008, l'équipe de France n'avait pu revivre l'aventure en raison de conditions climatiques difficiles. Ce matin, la météo prévoit grand beau temps, et l'écran total sera de rigueur. ' Cette fois, ce sera un peu différent, reprend l'attaquant de vingt-neuf ans. On aura fait une bonne randonnée en raquettes avant de se coucher, et il y a une autre marche dans la matinée. On ne va pas faire la même ascension qu'en 2006. Là, on fera deux marches avec un bon dénivelé. En plus, ce sera dans la neige, donc pas évident. Et comme Franck est là, à mon avis, quelques boules de neige vont voler… On ne peut pas y couper. Bon, ça reste un beau moment à vivre. '



Et si c'était Clichy ?;
Le latéral gauche d'Arsenal, en concurrence avec Squillaci et Planus, pourrait être celui qui rentrera à la maison si Gallas est apte.

AUTEUR: VINCENT DULUC, de notre envoyé spécial

RUBRIQUE: Pg. 6

LONGUEUR: 404 mots

ORIGINE-DEPECHE: TIGNES

C'EST UN DÉBAT pour quelques jours encore. Sébastien Squillaci disputait hier soir la finale de la Coupe d'Espagne (voir ci-dessous), mais sitôt qu'il aura rejoint Tignes, les Bleus seront vingt-quatre et il y en aura un de trop. Raymond Domenech ne semble pas désireux de clarifier la situation avant de posséder suffisamment d'éléments pour juger de la capacité de Gallas à disputer la Coupe du monde. Alors, les joueurs eux-mêmes font leurs comptes. Squillaci et Marc Planus semblent en balance pour la place du maudit, mais il existe une autre possibilité, qui touche Gaël Clichy. Tour d'horizon.

MARC PLANUS

Même s'il s'agissait surtout d'offrir une réponse théorique à une question précise, les commentaires de Raymond Domenech sur le défenseur des Girondins, mardi après-midi, en conférence de presse, ont été assez positifs pour marquer les esprits. Notamment lorsque le sélectionneur a souligné que Planus ' se met au niveau des défenseurs qui jouent à ses côtés et les valorise '. Âgé de vingt-huit ans, le Bordelais, qui ne compte aucune sélection mais remplit, comme Valbuena, les critères de fraîcheur évoqués par Domenech lorsqu'il a annoncé sa liste des trente, peut jouer axe droit ou gauche.

SÉBASTIEN SQUILLACI

Il a toujours été fiable sous le maillot bleu, avec lequel il n'a perdu aucun des neuf matches de compétition qu'il a disputés, en dix-huit sélections, même si, à vingt-neuf ans, il n'a pas d'expérience de phase finale (écarté en 2006, remplaçant sans jouer en 2008). Il ne peut jouer que dans l'axe droit et, surtout, son année 2010, en comptant la finale de la Coupe d'Espagne, hier soir, se résume à six matches. Perturbé par des blessures à une cheville et à un genou, il revient tardivement. Trop tard ou juste à temps ?

GAËL CLICHY

Comment l'arrière gauche d'Arsenal pourrait-il être sacrifié sur l'autel du rétablissement de Gallas ? En se souvenant du sens que l'on avait donné à la présence de Réveillère dans la liste des trente : le fait que le Lyonnais puisse aussi jouer à gauche peut pousser Domenech à emmener seulement sept défenseurs, plus Toulalan. Or, c'est exactement ce qu'il va faire. Dans cette hypothèse, Clichy serait victime de la polyvalence de Réveillère, même si ce dernier n'a pas voulu jouer à gauche à Lyon cette saison, et des solutions également offertes, derrière Évra, par Abidal et même Malouda, qui a occupé le poste à plusieurs reprises avec Chelsea, cette saison.



Ce que Domenech leur a dit;
À la fin de leur premier repas commun, le sélectionneur a demandé de l'amour aux Bleus.;
Pour ne pas revivre 2008.

AUTEUR: GUILLAUME DUFY, et DAMIEN DEGORRE, de nos envoyés spéciaux

RUBRIQUE: Pg. 4

LONGUEUR: 503 mots

ORIGINE-DEPECHE: TIGNES - (Savoie)

RAYMOND DOMENECH a été très affecté par l'échec de l'Euro 2008. Éliminée dès le premier tour après un nul et deux défaites (*), l'équipe de France avait sombré, minée en partie par des conflits entre joueurs. Mardi soir, sitôt le premier dîner pris en commun achevé, le sélectionneur a réuni les Bleus et le staff pour leur transmettre, en substance, le message suivant : ' Aimez-vous en dehors du terrain, sinon vous ne vous aimerez pas sur le terrain et ne parviendrez à rien lors des matches. Apprenez à vous apprécier. Découvrez-vous. Soyez solidaires. ' Raymond Domenech l'avait sur le coeur et dans la tête depuis un moment. Pressé de le délivrer, il n'a même pas attendu l'arrivée de Sébastien Squillaci, le vingt-quatrième homme, qui disputait hier soir la finale de la Coupe du Roi avec Séville (voir page 6), et qui est attendu à Tignes dans la soirée. Pour lui, il y avait urgence à le dire, le clamer, l'imprimer dans les têtes de ses joueurs.

Il veut éviter

une guerre des clans

Lors du dernier rassemblement de la sélection, à Clairefontaine, du 1er au 3 mars, pour préparer le match face à l'Espagne (0-2), le sélectionneur a observé des choses qui lui ont rappelé de mauvais souvenirs. Lesquelles ? Il a remarqué une cassure entre les trois joueurs à vocation offensive, Ribéry, Anelka et Henry, et le reste de l'équipe, agacé par l'attitude du trio, peu enclin à défendre et à partager l'utilisation du ballon. Il a aussi noté l'isolement de plus en plus clair de Yoann Gourcuff, à la fois sur le terrain, où il parut perdu et incompris par les trois stars de l'équipe, mais aussi au quotidien, où le joueur à la belle gueule et au rayonnement médiatique grandissant suscitait des jalousies… Ribéry, Anelka et Henry avaient également, de leur côté, quelques récriminations d'ordre technique. Contre l'Espagne, ils se sont sentis seuls, en manque de soutien dans les phases offensives. Lors du match de barrages retour contre l'Eire (1-1 a.p., le 18 novembre), ils s'étaient aussi sentis un peu seuls à prendre des risques offensifs. Domenech ne veut plus voir ça sur le terrain.

En dehors, il y a également des choses qu'il ne veut plus voir ni entendre. Des clans par exemple. La proximité entre Ribéry et Benzema, leur façon de se retrouver systématiquement entre eux, lors des rassemblements de septembre et d'octobre 2009, avaient été diversement appréciées par le groupe et le staff. Domenech, qui comptait sur la randonnée en montagne pour resserrer les liens, veut de la vie, du mélange, des échanges, de la fraîcheur… Les convocations de Valbuena, Gignac et Cissé, au-delà de leurs qualités sportives, vont dans ce sens. Le premier a séduit ses nouveaux coéquipiers par sa simplicité alors que les deux derniers, toujours de bonne humeur, n'ont pas tardé à s'entendre pour animer le quotidien des Bleus. Le sélectionneur a alors conclu son bref discours de politique générale en affirmant qu'il verrait vite s'il a été entendu.

(*) 0-0 contre la Roumanie, 1-4 face aux Pays-Bas et 0-2 devant l'Italie.



TF 1 muscle sa sélection;
Drogba, Barthez et Chamakh interviendront régulièrement sur la Une lors de la Coupe du monde.

AUTEUR: JOCELYN LERMUSIEAUX

RUBRIQUE: Pg. 6

LONGUEUR: 349 mots

DIFFUSEUR de 27 matches du Mondial, dont toutes les rencontres des Bleus, le match d'ouverture, les deux demies et la finale, TF 1 a fini de dévoiler hier son dispositif pour l'Afrique du Sud. Pendant le tournoi, la chaîne soignera particulièrement son offre magazines, avec un rendez-vous récurrent d'après-match, Coupe du monde : le mag, animé par Denis Brogniart et Robert Pires, et dont le casting est étoffé par la présence d' ' invités prestigieux ' : Didier Drogba, Fabien Barthez et Marouane Chamakh. ' Drogba sera notre ambassadeur pendant la Coupe du monde ', explique Éric Hannezo, patron du foot sur la Une, soucieux de ' transmettre la dimension africaine de l'évènement ', via le regard de l'attaquant ivoirien, et également par l'intermédiaire de la sélection algérienne suivie de l'intérieur par une caméra embarquée. Barthez interviendra, lui, une dizaine de fois dans ce rendez-vous, notamment après les matches de l'équipe de France.

' En tant que gardien de but, il apporte une vision intéressante plus globale, estime Hannezo. Et il dit les choses de manière très cash. ' Enfin, Chamakh, malgré la non qualification du Maroc, sera du voyage en Afrique du Sud pendant une semaine sous les couleurs de TF 1, lors des derniers matches de poule, ' comme électron libre, aussi bien sur les matches que sur le magazine, précise Hannezo. On voulait un jeune joueur qui puisse apporter de la fraîcheur et un regard moderne sur cet évènement. '

Eurosport, la chaîne thématique du groupe, qui proposera les 64 matches du tournoi en différé, croisera quotidiennement les regards des consultants d'Eurosport International (Milla, Francescoli, Kluivert...) dans Soccer City Live, à 23 h 30. La chaîne d'info en continu LCI ne sera pas en reste : le vendredi à 19 heures et les jours où les Bleus joueront, elle invitera une équipe de onze personnalités à débattre du Mondial. Y cohabiteront, entre autres, les ministres Éric Besson et Luc Chatel, Daniel Cohn-Bendit, François Hollande, Bernard Lama, Jean-Claude Dassier, Alain Afflelou, Stéphane Diagana ou encore le barde Francis Lalanne.

Merci Fou.

J'ai remis l'article ici pour laisser le topic "Groupe A" aux messages qui concernent les adversaires et les matchs.

J'ai l'impréssion que les marseillais sont en train de se mettrent dessus au sujet de la présence justifiée (ou pas) de valbuena en EDF.

Entre ceux qui misent tout sur sa seconde partie de saison fantastique et ceux aux bords du suicide collectif de voir "le nain" faire partie de la top team française pour le mondial.

C'est un joueur comme un autre qui à pas mal de qualité, pas de quoi rire ou pleurer! Perso je suis juste content pour lui c'est encourageant.

Espérons juste que son melon ne prenne pas plus d'ampleur! =)

le plus gros problème de Valbuena c'est surtout que c'est un gars qui se retrouve à chaque fin de match en slip sur la pelouse
et forcément ça inspire pas le respect

Il pourrait au moins mettre un pull-in.

mco a écrit:le plus gros problème de Valbuena c'est surtout que c'est un gars qui se retrouve à chaque fin de match en slip sur la pelouse
et forcément ça inspire pas le respect

oh le vieux catho :p

wazup* a écrit:

mco a écrit:le plus gros problème de Valbuena c'est surtout que c'est un gars qui se retrouve à chaque fin de match en slip sur la pelouse
et forcément ça inspire pas le respect

oh le vieux catho :p

Nan, c'est pas ça, c'est juste un gros mickey avec son calebute de kéké et son hummer. Ce mec est simplement un beauf à gourmette.

oui c est un beauf, mais bon il vient de tellement loin. J ai des potes qui etaient a Kemer avec lui. Apparement il est super sympa, mais voila c est un beauf. lol

Alou Diarra solide au poste;
Le milieu bordelais est un combattant sur lequel;
on peut compter. Son rôle grandira-t-il en Afrique du Sud ?

AUTEUR: JEAN-MARC BUTTERLIN, de notre envoyé spécial

RUBRIQUE: Pg. 6

LONGUEUR: 477 mots

ORIGINE-DEPECHE: TIGNES

LES VINGT-QUATRE sélections du Bordelais Alou Diarra (28 ans) vont de l'Eire à l'Eire, le même adversaire, et s'étendent sur un peu moins de six années. Sa vie internationale a commencé le 9 octobre 2004, en match de qualification pour la Coupe du monde 2006 (0-0, au Stade de France). Sa dernière apparition remonte au 18 novembre 2009 (1-1 a.p.), un soir où il a beaucoup moins été question de lui que de la main gauche de Thierry Henry.

Alou Diarra s'est installé dans la maison bleue sans faire de bruit. En dehors d'un passage à vide lors de sa saison lyonnaise (2006-2007), il en est devenu un locataire régulier et sans histoire. Il commence à faire partie des anciens. On s'est habitué à sa silhouette élancée et à sa posture droite. À son regard qui ne dévie pas. Mais tout cela, ce maintien discret, cache une montagne de volonté et d'ambition, un bon vivant aussi. Fils d'émigrés maliens venus s'installer en France dans les années 1970, deuxième d'une fratrie de cinq enfants, Alou Diarra se présente comme ' un Français à la double culture, européenne et africaine '. Il s'est promis de quitter le métier avec le palmarès le plus riche possible. Deux titres de champion de France (avec Lyon en 2007 et Bordeaux en 2009) y figurent. Le 9 juillet 2006, à Berlin, il a frôlé le bonheur suprême, entré en jeu à la 63e minute à la place de Patrick Vieira, en finale de la Coupe du monde (1-1, 3-5 aux t.a.b.).

Il y a pire qu'un tour

en hélicoptère…

Son profil de joueur a conduit Alou Diarra à s'occuper du ménage devant les défenses. À Bordeaux, il est devenu ' la sentinelle ' de Laurent Blanc, celui qui récupère les ballons et les rend proprement. Le statut de capitaine, en club, est arrivé normalement. L'enfant de Villepinte (Seine-Saint-Denis) ne supporte ni la défaite, ni ceux qui trichent. Ce printemps, voyant s'écrouler les ambitions girondines, il avait parlé de ' la catastrophe ' que serait une saison sans titre. Dans le vestiaire, Diarra a recadré, en vain, les copains dont la discipline de vie s'était étiolée.

En équipe de France, il est le pote de Patrice Évra, son compagnon de rigolade. Il y a deux ans, ici même, il avait accepté dignement de faire partie du contingent des exclus de l'Euro 2008, quittant Tignes en hélicoptère en même temps que Landreau, Mexès, Escudé, Flamini, Ben Arfa et Cissé. Il avait alors parlé d'une ' petite déception ', glissant qu'il y avait ' pire dans la vie '. Il est revenu plus fort encore, sans rien revendiquer, juste prêt à rendre tous les services qu'on pourrait lui réclamer. Le jeu de chaises musicales dont Domenech a parlé mardi pourrait pourtant lui ouvrir des horizons nouveaux. Un recul de Toulalan en défense centrale serait-il de nature à l'installer solidement au milieu ? À moins que les piges effectuées cette saison à Bordeaux en défense centrale ne dégagent encore d'autres perspectives.



' C'est une catastrophe ';
HUGO LLORIS va pouvoir étudier en altitude, à Tignes, les trajectoires capricieuses;
du ballon de la Coupe du monde.

AUTEUR: VINCENT DULUC, de notre envoyé spécial

RUBRIQUE: Pg. 6

LONGUEUR: 483 mots

ORIGINE-DEPECHE: TIGNES

ENCART: À vingt-trois ans, Hugo Lloris vient d'entamer à Tignes sa première préparation à une phase finale avec l'équipe de France. Le gardien lyonnais, qui apprécie le décor, avait besoin d'un sas de ce genre pour passer d'une saison longue, pesante, mais finalement réussie avec Lyon, à la première Coupe du monde de sa carrière.


' AVEZ-VOUS DÉJÀ basculé d'un objectif à l'autre, d'une fin de saison à la Coupe du monde ?

- Psychologiquement, tout est étudié pour la transition. Le glacier, les raquettes, le vélo, cela permet de penser à autre chose, de faire des efforts dans d'autres conditions. Le décor est magique, on a la chance d'avoir encore un peu de neige. Tout cela permet d'oublier ce qu'on a fait avant, et de commencer à penser à ce qu'on va faire après. Le foot reviendra en cette fin de semaine, parce qu'il y a quand même un match à préparer (France - Costa Rica, mercredi prochain à Lens). Huit jours sans toucher le ballon, ce serait beaucoup, mais quatre ou cinq jours, c'est bien.

- Vu la saison de Lyon, il doit y avoir de la fatigue mentale, aussi…

- Oui, vraiment. Finalement, notre saison a été satisfaisante, mais elle a été longue et elle nous a pris beaucoup de forces, beaucoup d'énergie dès le mois d'août. Heureusement que nous nous sommes qualifiés directement pour la Ligue des champions : je n'aurais pas voulu revivre ça avec la Coupe du monde, je ne sais pas comment les internationaux auraient fait. C'est aussi pour cela qu'avoir atteint les objectifs est un gros soulagement.

' Les ballons vont trop vite '

- D'ici à la Coupe du monde, vous n'avez pas besoin de refaire une préparation ?

- Si, quand même, il y a un travail de fond à faire. Mais pas tout de suite. À la fin de la saison, j'ai besoin de faire autre chose et de me changer les idées, et après seulement je me replonge dans le travail. Pendant la Coupe du monde elle-même, ce sera un travail d'entretien. Avant, c'est vraiment de la préparation, il faut relancer la machine.

- À Tignes, ce sera votre seule occasion de vous entraîner en altitude avec le ballon de la Coupe du monde et ses trajectoires étranges…

- Ce ballon est une catastrophe. On a joué avec en Coupe de France cet hiver. Il faut s'habituer, mais bon… À Tignes, je ne vais pas forcément faire de grosses séances, mais je vais rechercher des sensations avec ce ballon.

- En altitude, en Afrique du Sud, ce ballon pourrait-il changer votre jeu ? Est-ce que cela pourrait vous pousser à moins sortir, notamment ?

- Tous les gardiens vont bien être obligés de s'adapter. Mais après, on a chacun une part de folie… En fait, je ne me pose pas cette question. Je sais juste qu'avec ce genre de ballon on peut marquer de partout. Ce qui est étrange, c'est que ces ballons, quand ils sont en l'air, peuvent très bien ne jamais descendre, ou au contraire descendre d'un coup. Il faut être constamment en éveil, constamment en analyse. C'est le poste qui veut ça, mais il faudra être encore plus concentré. Avant, à la fin des années 1990, les ballons étaient bien gros, en cuir, bien gonflés, les gardiens pouvaient les bloquer. Maintenant, il faut seulement être le plus efficace possible, être en opposition, parce qu'ils vont trop vite et changent constamment de trajectoire. '



' La colère est passée ';
JULIEN ESCUDÉ a accepté, avant de partir en vacances, d'évoquer sa non-sélection;
en équipe de France.

AUTEUR: GUILLAUME DUFY

RUBRIQUE: Pg. 7

LONGUEUR: 559 mots

ENCART: Mercredi soir, Julien Escudé et le FC Séville ont remporté la Coupe du Roi, au Camp Nou, aux dépens de l'Atletico Madrid (2-0). Auteur d'un excellent match, le défenseur international a laissé partir son ami Sébastien Squillaci pour Tignes sans lui. Homme de base des Bleus depuis près de quatre ans, titulaire lors du barrage retour face à l'Eire (1-1 a.p., le 18 novembre) et lors du dernier match amical de l'équipe de France (0-2 contre l'Espagne), Escudé (30 ans) dit avoir surmonté la déception de sa non-sélection pour la Coupe du monde.


' À LA FIN DE LA FINALE contre l'Atletico Madrid, on vous a senti très heureux…

- Ç'a été une délivrance. Le match a été très tendu, nerveux. Pour notre équipe, c'était le seul moyen de gagner un titre cette saison.

- Durant la partie, vous avez été particulièrement agressif sur le porteur du ballon.

- En face de moi, j'avais deux internationaux qui vont disputer la Coupe du monde (l'Uruguayen Forlan et l'Argentin Agüero)… Je les redoutais. Je ne voulais pas partir sur une mauvaise note.

- Est-ce que ce succès est une revanche ?

- Une revanche ?

- Aviez-vous envie de prouver quelque chose ?

- Oui, juste prouver à mon entraîneur qu'il avait eu raison de me faire confiance.

' Oui,

je suis heureux '

- Cette Coupe du Roi panse-t-elle la plaie de votre non-sélection ?

- Quand j'ai vu cette liste, j'ai ressenti de la colère. Je me suis dit que ce n'était pas possible. Psychologiquement, j'étais atteint, mais je ne me suis pas laissé abattre. J'ai bossé encore plus fort.

- Pour oublier ?

- Non. Cette saison, j'avais beaucoup misé sur la Coupe du monde. Professionnellement, je n'ai jamais été aussi irréprochable : dans l'hygiène de vie, la préparation, la musculation, la récupération. Je peux me regarder dans la glace. J'ai fait tout mon possible, je n'ai aucun regret.

- N'avez-vous pas eu encore plus mal en voyant que Marc Planus, un garçon qui n'avait jamais été appelé auparavant, figurait parmi les trente de la première liste ?

- Non. Je suis footballeur. Je connais la règle du jeu. Je sais que le sélectionneur a des choix à effectuer. Si j'avais voulu éviter cela, j'aurais choisi le golf ou le tennis, j'aurais été seul avec ma balle, ma raquette ou mon club. C'est le destin, voilà. C'est marrant, mais je crois que Marc a commencé sa carrière à Bordeaux face à Rennes (2-0, le 9 novembre 2002). On s'était échangé nos maillots à la fin du match. Il dégageait quelque chose de bien. Il mérite d'être là. J'ai trente ans. Je ne dis pas que c'est fini. Mais je suis heureux de mon parcours, de mes sélections, et je raconterai avec fierté à mon fils que j'ai été à deux doigts de disputer une Coupe du monde.

- C'est quand même la deuxième fois que vous ratez la marche ?

- C'est vrai. Il y a eu 2008, l'hélicoptère. C'était douloureux, mais j'avais fait un pari. J'avais joué toute la saison avec une pubalgie dont je n'arrivais pas à me débarrasser (*). J'avais des problèmes personnels, j'étais en pleine séparation. Là, ce n'est pas pareil. Il n'y a pas eu d'hélico, et je suis en pleine forme.

- Pensez-vous payer vos performances en bleu, et notamment France-Espagne (0-2, le 3 mars 2010) ?

- Ce n'est pas à moi qu'il faut poser cette question. Contre l'Espagne, c'était particulier. Il y avait un Stade de France hostile, un environnement étrange. Mais j'étais là. Je ne fuis pas. C'est mon niveau. J'accepte les critiques. Il n'y a aucun souci.

- Bizarrement, on vous sent heureux ?

- Mais c'est le cas. Vous avez vu ce que je vis depuis mes débuts ? Je gagne beaucoup d'argent, j'ai une vie géniale. Je suis sportif de haut niveau. Oui, je suis heureux. La colère est passée.

- Serez-vous à Séville la saison prochaine ?

- Il me reste un an de contrat. C'est un club qui m'a beaucoup donné. Je devrais prochainement rencontrer mes dirigeants. '

(*) Pressenti pour figurer parmi les 23, il en avait été écarté en raison d'une rechute de sa pubalgie.



Gourcuff victime de Ribéry ?;
Le sélectionneur français envisagerait de repositionner;
le Munichois dans l'axe, aux dépens du Bordelais.

AUTEUR: DAMIEN DEGORRE, (avec RAPHAËL RAYMOND), de notre envoyé spécial

RUBRIQUE: Pg. 6

LONGUEUR: 602 mots

ORIGINE-DEPECHE: TIGNES - (Savoie)

LE PREMIER ENTRAÎNEMENT des Bleus a eu lieu hier après-midi, à Tignes et, a priori, pas grand-chose n'indiquait les intentions de Raymond Domenech dans ses futures compositions d'équipe. Sauf que... Sauf que le sélectionneur a déjà sérieusement réfléchi à l'équipe de départ qu'il compte aligner le 11 juin, au Cap, contre l'Uruguay. Dans l'hypothèse où aucun pépin physique ne viendrait le contrarier, il souhaiterait, toujours dans un schéma en 4-2-3-1, repositionner Franck Ribéry dans l'axe, en soutien de l'avant-centre, ce qui conduirait Yoann Gourcuff sur le banc de touche. L'animation offensive de l'équipe de France n'aurait alors plus rien à voir avec celle qui a mené campagne pour se qualifier - laborieusement - à la Coupe du monde 2010.

POURQUOI RIBÉRY

DANS L'AXE ?

Placé une nouvelle fois milieu droit contre l'Espagne (0-2, le 3 mars), Ribéry avait agacé son entraîneur et plusieurs de ses partenaires à force de dézoner et de se retrouver presque aussi souvent de l'autre côté du terrain. Le milieu du Bayern Munich clame qu'il veut jouer à gauche avec les Bleus, comme c'est le cas en club. Pour satisfaire en partie ses désirs, Domenech devrait le rapprocher de cette zone et le positionner dans l'axe, à la place de Gourcuff. Ce serait là un moyen pour le sélectionneur de conserver son autorité sur le groupe, tout en faisant plaisir à celui qui peut, à ses yeux, le mieux dynamiser l'équipe. Dans l'axe, Ribéry aurait toute la liberté de mouvement désirée. Et il serait délesté d'une partie des obligations défensives qu'il ne remplissait plus lorsqu'il était à droite. Enfin, cela permettrait également d'aligner côté gauche Florent Malouda, sans doute l'international français le plus performant de cette fin de saison.

GOURCUFF,

LE SACRIFIÉ ?

C'est la grosse tendance de ce début de rassemblement. Titularisé le plus souvent dans un rôle de meneur de jeu des Bleus depuis France-Serbie (2-1, le 10 septembre 2008), le milieu girondin a exercé une influence déclinante sur son équipe. Même si ses derniers matches avec Bordeaux ont révélé une forme ascendante, il n'a pas non plus réalisé une saison en club qui lui offre un statut d'incontournable en sélection. Tout cela a sans doute pesé dans la réflexion de Domenech. Sans oublier la fissure qui le sépare des stars de l'équipe comme Nicolas Anelka, Thierry Henry ou... Franck Ribéry. Le sélectionneur n'évacue pas, cependant, l'idée de le décaler dans un registre de récupérateur-relayeur, dans l'hypothèse où il devrait aligner Jérémy Toulalan en défense centrale si William Gallas renonçait à la Coupe du monde. Mais dans son idée de départ, Domenech considère la paire Toulalan - L. Diarra comme celle qui devrait débuter dans la compétition.

GOVOU EN POLE

À DROITE ?

À droite, trois hypothèses trottent dans la tête du sélectionneur : Govou, Valbuena ou Anelka. La première tiendrait la corde, Domenech appréciant les qualités de combattant du futur ex-Lyonnais. Il considère aussi la solution du milieu marseillais avec sérieux. Sa fraîcheur, ses qualités de vitesse et de percussion, sont autant d'atouts qui plaident pour lui. Quant à l'attaquant de Chelsea, qui a occupé ce poste avec des fortunes diverses lors des deux matches de barrage contre l'Eire (1-0, le 14 novembre 2009, et 1-1 a.p., le 18 novembre 2009), il n'a jamais caché sa préférence pour l'axe. Mais dans l'axe, Henry, même s'il n'a quasiment pas joué en 2010 avec le FC Barcelone, semble avoir les faveurs du sélectionneur. Domenech a encore trois semaines pour mener sa réflexion à son terme. Et les trois matches amicaux qui peuvent évidemment influer sur ses choix.