Bielsa

Incroyable. La presse va se regaler.

Avant d’évoquer le premier match de la saison au Vélodrome face à Montpellier (dimanche, 17h00), Marcelo Bielsa a annoncé que le projet sur lequel il travaillait depuis le mois d’avril devrait sans doute être revu à la baisse. «Nous avions pensé un programme de travail complet pour la saison, avec au départ, deux joueurs par poste de niveau similaire. Ce chiffre s’est ensuite réduit de 22 à 20, pensant pouvoir résoudre l’équation avec l’incorporation des joueurs du centre de formation, et la nécessité de travailler tous ensemble 8 semaines avant le début de la saison. Je pense aujourd’hui que nous ne pourrons pas respecter ce que nous avions dit au départ, et désormais je table sur un groupe de 18 joueurs.»

Il évoque des promesses non tenues, notamment au niveau du capital investi dans le mercato estival : «Le club m'a informé en avril qu'il devait investir 35 millions d'euros dans les transferts, poursuit l'entraîneur argentin. Près de 15 millions d'euros proviendraient des ventes de joueurs et 20 millions d'euros de fonds propres. Mais il faut pouvoir s’adapter et comprendre qu'il peut y avoir des imprévus...»

L’entraîneur de l’OM laisse entendre que l'enveloppe consacrée aux recrues ne sera finalement pas aussi importante qu'annoncée. «On doit s’adapter aux contingences du moment. Aujourd’hui sur le plan défensif, et des 8 joueurs désirés au départ, nous n’en avons que 5. Il manque encore trois éléments mais compte tenu de ce qu'il se passe, je pense que ce sera difficile de trouver des joueurs de qualité.» En même temps, philosophe, il conclut : «Ce n’est pas simple de concrétiser ses projets dans un monde aussi changeant...»

L'EQUIPE

Moi, je dis, ça sent pas très bon tout ça.

"Si son jeu ambitieux et sa forte personnalité ont rapidement redonné de la passion et de l'enthousiasme au sein du club et des supporters, Marcelo Bielsa est déjà en train de montrer certains signes d'impatience et d'agacement, sources de tension au sein de l'OM. Révélations.

Une seule certitude, le regard est noir. Mais, en salle de presse, aucun journaliste ne connait encore véritablement la couleur de ses yeux. Deux conférences de presse de plus d'une heure et « El Loco » n'a toujours pas daigné lever la tête. Dommage, si Marcelo Bielsa prenait la peine de fixer un instant du regard son assistance, l'entraineur argentin de l'OM aurait croisé furtivement vendredi le visage inquiet et faussement amusé des membres du service communication de l'OM, bien conscients que Bielsa n'est pas du genre à se taire quand les choses ne vont pas comme bon lui semble. Etat des lieux des contrariétés vécues par Bielsa.

L'élaboration de son contrat avait duré plus d'une semaine. Car Bielsa le minutieux avait même demandé à ses avocats de rédiger noir sur blanc toutes les discussions formelles que l'Argentin avait eues avec Vincent Labrune. En cas de promesses non tenues, par exemple…. « Quand on prend une décision aussi difficile et importante que celle de rejoindre l'OM, on analyse forcément la situation du club », a expliqué Marcelo Bielsa vendredi, en conférence de presse. Dans le détail, et dans l'idéal, l'entraineur argentin souhaitait un effectif complet dès la reprise de l'entrainement, huit semaines avant le début de saison.

Et le président de l'OM lui avait promis « 35 millions d'euros pour le recrutement, 15 provenant des ventes et 20 de fonds propres ». C'est actuellement la première et principale contrariété de Bielsa, qui n'a pas ménagé Labrune, qu'il appelle en espagnol « las autoridades » (« l'administration du club »), face aux médias. L'entraineur argentin, qui a tout de même tenu à préciser qu'il « préférait se montrer compréhensif plutôt qu'inflexible » - au point d'envisager une saison avec un groupe réduit à 18 joueurs - se plaint pourtant régulièrement dans les bureaux de la Commanderie de cet effectif non bouclé et de ces transferts qui tardent à se concrétiser, que ce soit dans le sens des départs ou des arrivées.

« A ce sujet, Bielsa exagère, s'emporte un dirigeant de l'OM. Une année de Coupe du monde, il savait très bien que la vente de certains cadres allait prendre du retard. Au mois d'août, il y a des joueurs qui partent, d'autres qui arrivent, c'est comme ça. » Mais Bielsa, qui a rappelé vendredi qu'il « travaille depuis quatre mois sur l'élaboration de ce projet », avait rêvé de débuter son aventure olympienne dans de meilleures conditions.

Amalfitano et Bielsa s'étaient déjà pris le bec

Bielsa est donc nerveux, tendu, vexé. Le coup de sang d' « El Loco », capable d'annuler purement et simplement la séance d'entrainement après son altercation verbale avec Amalfitano jeudi, n'est d'ailleurs pas une première. Bielsa s'est rendu compte rapidement que la constitution d'un loft et la mise à l'écart programmée de Cheyrou et d'Amalfitano allait un peu pourrir l'ambiance dans le vestiaire. Selon nos informations, lors du match amical contre Benfica, Amalfitano avait déjà snobé Bielsa au moment de son entrée en jeu. Alors que l'entraîneur argentin demandait à Amalfitano de bien prendre le couloir et de rester exclusivement sur le côté, le joueur lui répondit ironiquement : « On verra bien si je le fais, ce n'est pas sûr. »

Bielsa, « qui fait l'idiot en faisant celui qui ne comprend pas le français alors que je suis sûr qu'il saisit la moitié de ce que l'on dit », affirme un joueur, avait il est vrai tout compris… Et déjà bien vu venir la fronde d'Amalfitano, qui sera convoqué quelques jours plus tard par Bielsa. Eviter que cette fronde ne se propage, c'est aussi pour cette raison que Bielsa a proposé à Cheyrou de continuer à s'entrainer avec le groupe, même s'il ne compte pas sur lui cette saison (proposition refusée par le joueur, qui a rejoint le loft cette semaine).

Cheyrou, l'un des plus anciens de l'effectif olympien avec Mandanda, est en effet un joueur influent du vestiaire marseillais, très proche de Gignac et de certains membres du staff historique de l'OM. Bielsa le sait : cette mise à l'écart de Cheyrou a été très mal vécue par de nombreux joueurs et cela a constitué le point de départ du malaise entre l'entraineur argentin et une partie de son effectif. Bielsa regrette par exemple que les joueurs aient vécu la protestation d'Amalfitano comme un événement banal, alors que l'Argentin la considère comme une faute grave.

Bielsa a déjà mis au piquet l'un de ses adjoints

Les joueurs ne sont pas les seuls à avoir subi les premières colères de Bielsa. Certains adjoints en ont aussi pris pour leur grade. Depuis l'Argentine, un proche de Bielsa raconte une anecdote qui en dit long sur la terreur que peut installer Bielsa quand il se sent trahi : « Tu connais l'histoire d'Ever Elmandé, petit épicier devenu son nouvel adjoint, qui avait séduit Bielsa grâce à une lettre sur sa vision du football ? Le pauvre a eu le malheur de raconter cette belle aventure à un de ses amis journalistes, pour un journal local, en Argentine. Quand Bielsa a appris ça, il est devenu furieux et le gars a été mis au piquet ! Tu ne dis à personne que c'est moi qui t'ai raconté ça, hein, promis ? Sinon ‘‘El Loco me mata !’’ (‘‘Le fou va me tuer’’) ».

Marcelo Bielsa, qui vit sa première expérience dans un club non-hispanophone (il a travaillé en Argentine, au Mexique, au Chili et en Espagne), est aussi en train de découvrir les difficultés du management dans une langue étrangère, avec passage obligé par la case traduction. Selon nos informations, cette situation le stresse profondément et a même été la cause d'une des premières tensions au sein du staff. Bielsa a en effet senti rapidement que Fabrice Olszewski, son traducteur, était parfois en difficulté pour relayer ses consignes et sa vision du jeu. Sans être définitivement écarté, Olszewski a donc sèchement été prié de se tenir à l'écart, Bielsa préférant désormais compter sur Franck Passi pour traduire ses pensées footballistiques en français.

Pour cet OM-Montpellier dimanche (17h), première au Vélodrome d' « El Loco », les regards seront donc plus que jamais braqués vers Marcelo Bielsa, omniprésent dans l'esprit de tous à Marseille, des supporters aux médias, en passant par tous les employés de l'OM et des joueurs. En témoigne cette confession surprenante d'un cadre olympien, qui, lui aussi, a pris le risque de répondre au téléphone de RMC Sport : « Avant l'entrainement de vendredi, j'ai un peu regardé en direct la conférence de presse de Bielsa. Il y va franchement, ça m'a surpris ! A ce rythme-là, je me demande combien de temps tout ça va durer. Il avait quitté l'Espanyol de Barcelone au bout de deux mois, c'est ça ?? »

Une défaite contre Montpellier, de nouvelles tensions liées au recrutement, Bielsa qui claque la porte sur un coup de tête… Tout ça est encore de la science-fiction. A moins que ce soit pour se sentir encore plus libre que Bielsa dort encore à la Commanderie… Et qu'il ne semble pas presser de trouver une maison dans la région."

RMC.fr

Je comprends pas comment il peut y avoir autant de malentendus avec tout ce temps passé à discuter d'un contrat au printemps. Si l'OM n'a pas l'air très pro dans cette affaire, Bielsa non plus.

Perso je crois encore en lui.

Moi aussi, mais on peut bien finir la saison 10e avec une équipe irrégulière que je croirais encore en lui pour la saison suivante.

Je n'attends pas forcément de résultats. A part avec Newell's, il n'a jamais rien gagné il me semble. Mais qu'au moins, il fasse bien jouer l'OM.

Il n a jamais eu l equipe non plus.

J'oubliais l'or olympique avec l'Argentine. Quand même.

Perso je crois toujours en lui aussi et ça m'emmerde de voir l'équipe comme ça aujourd'hui.

Labrune n'a pas fait ce qu'il faut pour combler le manque en défense.

Avoir Morel DC ou Romao, ça n'a rien de logique pour moi. Le pire étant de vendre l'un de nos rares DC (Mendes), alors qu'on a personne pour le remplacer

Bielsa : "Je voulais sept recrues"

Marcelo Bielsa est revenu en conférence de presse ce jeudi sur les cafouillages et incompréhensions du début de saison concernant son effectif. Il a commencé par exposer les raisons qui l'ont conduit a accepter le challenge marseillais :
"Je trouvais très attrayant de venir à Marseille car il y avait quatre points qui m'intéressaient et le club a cru qu’il était possible de les satisfaire. Le premier était d’avoir un groupe de 22 joueurs de niveau similaire pour avoir de l’émulation et de la concurrence avec deux éléments par poste. Cela supposait l’achat de 7 joueurs et un investissement de 35 millions d’euros. Le chiffre a ensuite été ramené à 20. Puis j’ai compris qu’on n’arriverait même pas à 18. Et aujourd’hui j'en ai 16 à peine..."
Concernant le "loft", Le technicien a livré cette explication :
"J'avais demandé à ce que tous les joueurs soient disponibles 60 jours avant le début du championnat. Or, il y a eu aussi les joueurs qui pouvaient quitter le club cet été, qui n'ont pas participé aux entrainements de l'équipe. Le club est responsable de ces points qui n'ont pas été satisfaits jusqu'à présent, mais il n'est pas coupable de cette situation, car j'ai vu les efforts qui ont été faits pour résoudre tous les points que l'on avait posés au départ."
Enfin, Bielsa a répété qu'il n'était pas responsable des recrutements de l'intersaison :
"Le club peut prendre des décisions différentes de mon point de vue. Aucun joueur n'est arrivé au club par ma décision. Mais je considère que Barrada, Michy et Alessandrini sont de grands joueurs".

Hard. Il met la pression sur la fin du mercato le gars.

Il a raison en même temps, c'est pas en avalant des couleuvres qu'il aura ce qu'il voudra.

En tout cas, c'est rafraîchissant. Bielsa avale pas de couleuvres mais Labrune doit manger son chapeau.

C'est le journal Ouest-France qui rapporte cette drôle d'anecdote ce lundi matin.
En effet, samedi dernier, à quelques heures du coup d'envoi de Guingamp-OM, José Bielva, directeur du Super U d'Yffiniac dans les Cotes d'Armor de son état, reçoit un coup de téléphone. A l'autre bout du fil, le patron de l'hotel où loge la délégation olympienne.
Il lui explique que l'OM a besoin d'un hispanophone pour assurer la traduction de la conférence de presse d'après match de Marcelo Bielsa.
"J'ai été surpris, j'ai cru à une blague" explique au quotidien celui qui n'avait même pas prévu d'assister au match.

Extraordinaire et pathétique.

Si Labrune accepte la nomination de Deschamps et Valbuena au Ice Bucket Challenge, j'espère qu'il nommera Bielsa...

Marcelo Bielsa, qui a tenu une conférence de presse presque improvisée ce jeudi, a durement taclé la direction de l'OM...
Marcelo Bielsa n'a pas beaucoup parlé depuis son arrivée à l'OM, mais à chaque fois, il avait sous-entendu des dysfonctionnements et des mésententes entre lui et la direction, notamment en ce qui concerne l'interdiction de la Commanderie aux journalistes. Ce jeudi, lors d'une conférence de presse presque improvisée (les médias ont été prévenus seulement quatre heures avant), l'entraîneur argentin a chargé ses dirigeants et Vincent Labrune qui lui ont «menti». «Le bilan de ce marché des transferts est négatif. Je crois que le président m'a fait des promesses qu'il savait intenables», a-t-il commencé.


«Aucun joueur n'est arrivé sur ma décision. (...) Nous voulions Stambouli ou Alderweireld.»
Avant de détailler : «J'ai appris la vente de Lucas Mendes au dernier moment car il partait au Qatar. J'ai appris l'achat de Doria le lundi après-midi alors qu'il arrivait pour la visite médicale. Je me suis opposé à son arrivée. Quand je donne ma position sur un joueur, je prends en compte de nombreux facteurs et l'un d'entre eux est de savoir quelle est sa valeur et s'il est là pour la durée. L'arrivée de Doria, je n'ai pas pu l'analyser. Je n'ai pas pu donner mon opinion. Le président m'avait aussi promis qu’on n'allait pas engager de joueurs étrangers, car l'OM n'a pas la structure suffisante pour évaluer les qualités d'un joueur qui ne joue pas en France ! Aucun joueur n'est arrivé sur ma décision. J'ai proposé douze options et aucune ne s'est concrétisée. Nous avons dû recruter dans l'urgence alors que nous voulions ou Stambouli ou Alderweireld.»

«Le monde de fonctionnement du club me déçoit»

Cependant, le nouvel entraîneur de l'OM ne se voit pas loin du club. «Je suis ici et je vais assumer mes responsabilités. Mais je répète : le projet initial ne correspond pas à la réalité. Si j'ai pensé partir ? Non. J'assume tous les résultats sportifs. Mais je ne veux pas être responsable de la manière dont le projet a été conçu. (...) Je suis satisfait de travailler avec ce groupe et content de le faire. Et cela ne va pas m'empêcher de tout faire pour gagner les matchs que nous devons gagner. Je vais assumer avec joie et optimisme le challenge qui est devant moi, mais le mode de fonctionnement du club me déçoit.»

Aïe aïe aïe aïe ...

Ca fait du bien! C'est inquiétant pour la suite mais quel fraîcheur dans ce foot aseptisé. Au-delà de ça, soit Labrune s'est cru plus malin que Bielsa et a voulu lui faire à l'envers en bon communiquant qu'il est, soit il a sous-estimé les réalités économiques du mercato. Bielsa a l'air convaincu de la première option.

Bielsa qui dit qu'on n'a pas les structures pour observer un joueur à l'étranger, c'est dur. Et il taille le transfert de Doria alors que Labrune a flambé sur le fait qu'il était dessus depuis un mois.

La conf de presse a été improvisée. Je me dis qu'elle ne peut pas avoir lieu sans l'accord de Labrune.

Il n'y aura que des résultats positifs pour calmer tout ça.

Le pauvre Doria, il est mal barré. Et heureusement que Bielsa précise qu'il veut rester parce que c'est franchement ambigue...

Comment Labrune peut gerer ce coup là ? De toute façon s'il vire Bielsa il saute, alors après tout Bielsa peut dire ce qu'il veut.

Bielsa est un mec libre donc tu n'as aucune prise sur lui. C'est génial. S'il se barre, il sort gagnant. S'il est viré, il sort gagnant. S'il reste et que ça foire, on dira que Labrune a merdé. S'il reste et que ça marche, on criera au génie.

Enfin, tout ça, ça n'arriverait pas si la direction ne faisait pas n'importe quoi.

Paraît que la conf n'a pas été diffusée sur OMTV. Un problème de micro...

A la décharge de Labrune, c'est pas illogique d'avoir menti à Bielsa pour le faire venir. Si t'as pas de thunes et que tu n'es pas beau gosse, à un moment donné, la bombasse, t'es obligée de lui vendre du rêve pour la mettre dans ton lit.

C'était couru les gars, y a tellement d'infos diverse montrant que la direction (Labrune) fait n'importe quoi que cela ne pouvait être que vrai.

Labrune me fait tout à fait penser à ma chef, même age, même genre. Aucun respect pour qui que ce soit, nul dans la com, se fichant éperdument de ce qui l'entoure et incompétent de surcroit.

Et dire que je parlait de Fournier en...PPH Alain Perrin (Passeras Pas l'Hiver)...en voilà un second de PPH. Vous avez pas un industriel voulant reprendre les rênnes du club en tant que président dans la région ? Faut vraiment virer Laburne, je sais pas ce que vous en pensez mais il va finir par couler le club avec ses conneries...

«Je suis très surpris, c'est le moins que l'on puisse dire. Nous avons bâti l'effectif en tenant compte le plus possible de la feuille de route de Marcelo. Et aujourd'hui, si il y a bien deux sujets qui font l'unanimité, c'est bien la qualité de notre coach/staff et celle de notre effectif qui doivent nous permettre de remplir nos objectifs. J'aurai une explication à ce sujet avec le coach à mon retour de congés, congés nécessaires après quatre mois de travail intense pour permettre au club de retrouver le haut du classement.»

Bielsa au travail pendant que Labrune est en vacances. Il se justifie en plus. Grosse erreur de com'. "Je suis surpris mais on va en discuter calmement tous les deux", aurait largement suffi.

Tu m'étonne deco...Il est vraiment d'une nullité en com Labrune...Il dit rien depuis des moi, fait le mort, se fait dezinguer en tant que menteur par Bielsa et revient en faisant l'ahurie en mentant encore en communication...

Bielsa va pas le supporter longtemps s'il continu de se foutre de sa gueule...Si ça continu, il va prendre ses clic et ses clac.

Des éléments supplémentaires de la conf sur RMC.fr

Fanni réintégré par Bielsa

« Lundi, comme je n'avais aucune nouvelle, j'ai décidé de remettre dans le groupe Fanni, que j'observais depuis quelques jours alors que le club m'avait dit de ne pas compter sur lui. Mais il fallait que je prenne cette décision et fasse des évaluations techniques physiques et tactiques avec Fanni. Car je sentais que je n'allais pas avoir de défenseur latéral. On l'a aussi sondé au niveau de son état d'esprit et je l'ai donc réintégré dans le groupe, alors que cela fait cinq mois qu'il était froissé avec le club. »

Les doutes de Bielsa sur Doria

« Doria ? Je vais vous démontrer la vérité avec des détails de communication. J'ai reçu 50 fois des messages de la direction en disant : "Il existe la possibilité de recruter tel joueur." Et un jour : "Il existe la possibilité de recruter Doria. Il est contacté par plusieurs grands clubs européens." J'ai dit : "C'est bizarre qu'il choisisse le championnat de France alors ?" On m'a répondu : "Parce que la Ligue 1 est moins bonne et ce sera plus facile pour lui de progresser." Moi, je veux toujours qu'un joueur s'inscrive dans le long terme avec le club. Et pour moi, l'analyse d'un joueur, c'est 20 matchs, pas dans l'urgence. Doria peut finir par être un très grand joueur. J'espère. Et je veux y participer. Mais les faits que je vous conte sont la réalité. Mais qu'il remplace Lucas Mendes ne fait pas progresser l'équipe. Un joueur installé dans le foot français contre une grande promesse de 19 ans, avec tout le travail que cela implique et alors que je n'ai même pas pu me manifester. »

Bielsa accuse la direction de lui avoir menti

« Je suis conscient des messages que j'envoie. Et je vous assure que tout ce que je dis est vrai. Même si certains vont en douter. Quand le club dit à Cheyrou : "Arrête de t'entraîner avec les pros et va avec la réserve", moi je lui dis : "Tu veux t'entraîner avec nous même si la direction n'est pas d'accord ?" La direction du club ne dit jamais les choses publiquement. Si seulement le club parlait... Pire, la direction du club m'a menti (au sujet du loft, NDLR). »

La remarque sur Doria est exceptionnelle.

Je crois qu'on a tous cru que Bielsa ramènerait des joueurs d'Amérique du Sud alors qu'au contraire, il voulait du francophone capable de s'adapter rapidement et de s'inscrire dans la durée (ce qui est relativement incohérent pour un coach qui se barre après 2 saisons en moyenne).

Il lache quand même des bombes Bielsa, ça change des sans couilles et ça fait plaisir. De toute manière, après cette conférence de presse, il est intouchable et met Labrune au pilori devant les supporters...bien joué Bielsa.

Dans tous les cas, Laburne va devoir la jouer petit et autrement s'il veut pas faire égorger par les supporters (et je parle pas des groupes de supporters qui sont tenus en laisse par la gestion des abonnements).

J'ai regardé la conf de presse sur La Provence. J'ai lâché un sourire devant le malaise de la traductrice quand Bielsa commence à se lâcher.

C'est certain que ça doit la changer de la langue de bois...

Labrune est obligé de fermer sa gueule. Il peut pas le virer. Et pourtant aucun président ne devrait laisser un entraineur en poste après un tel affront.  

Donc je suis partagé. C'est quoi l'intérêt de l'ouvrir comme ça si tu restes ?

Mettre la pression pour être plus écouté la prochaine fois ?