Deschamps

fou_du_roi a écrit:Sincèrement, c'est une question de mentalité !
Ferguson a plus une approche à la Deschamps sans que cela soit remis en cause toutes les quinzaines.
Les joueurs sont vraiment très et trop capricieux - toujours à pleurer sur leur sort, sans jamais s'inquiéter du collectif dans lequel ils doivent se fondre.

Mandanda n'est pas venu en conférence, mais, j'aime bien sa p'tite déclaration "Je ne veux pas perdre mon temps avec des éléments perturbateurs. Et on s'en passerait bien..."

Ça résume tout.
Dommage qu'il n'est pas (assez) le courage de nommer les restes, parce que Gignac n'est pas le seul.

Dean Corso a écrit:J ai fait un reve celui que Anzhi rachete les 2 annees de contrats de Deschamps. lol
http://www.footmercato.net/autre-championnat/om-didier-deschamps-sur-la-short-list-d-anzhi_76443

Ca serait beau non ? lol

Que manque-t-il à votre équipe pour éviter d'être sur courant alternatif ?
Si je le savais... Gagner contre le PSG, ce n'est pas anodin. La qualité, elle est là. Après, il faut l'exprimer. Il faut être capable d'enchaîner, mais c'est compliqué de faire comprendre aux joueurs de se mettre d'abord au service du collectif. En France, c'est une question de mentalité. A l'étranger, il y a un cadre et une rigueur plus définis. »

mco a écrit:dans cette phrase je vois pas où il fait allusion à des clans ou alors tu n'as pas tout copié

et puis le côté je mets tout sur la culture française c'est un peu facile

d'autres équipes comme lille arrivent très bien à attaquer et à défendre à 11

Deschamps entretient le flou

Soulagé par le gain d'un nouveau trophée, il a cependant laissé l'impression d'un entraîneur qui prépare sa sortie
Trois saisons sur le banc de l'OM, six trophées engrangés : Didier Deschamps a su replacer le club olympien sur les rails du succès.

C'est l'histoire d'une petite phrase qui a fait grand bruit. Quelques mots répétés méthodiquement tout au long de la fin de soirée à Saint-Denis, de la pelouse à la zone mixte en passant par l'Auditorium du Stade de France, où étaient organisées les conférences de presse. "Il y a encore un titre, c'est le sixième en trois ans. Et ça, personne ne pourra me les enlever. Même pas mes pires ennemis."

"Mes pires ennemis" ? "C'est juste une expression de la langue française, a répondu Didier Deschamps. J'utilise le pluriel plutôt que le singulier pour éviter que ce ne soit interprété et individualisé. Or, je ne cible personne..." Une explication qui n'explique... rien.

Un entraîneur usé

Alors pourquoi avoir prononcé cette phrase encore et encore, samedi soir et même hier matin, lors de Téléfoot ? Sans doute pour rappeler la situation complexe dans laquelle se trouve la direction sportive de l'OM. Et viser, en prenant le soin de ne pas le nommer, José Anigo, avec lequel l'entraîneur olympien n'entretient plus aucune relation depuis le clash du 22 octobre dernier, à l'issue d'OM - Ajaccio, conséquence des insinuations selon lesquelles le directeur sportif jouerait contre lui en coulisses...

Après la victoire face à l'OL, Didier Deschamps paraissait plus soulagé qu'heureux. Mais l'homme semble marqué par ses trois saisons à la tête de l'OM, et surtout par les derniers mois de compétition. Vendredi, lors du point-presse de veille de match, de nombreux observateurs se sont étonnés de le voir aussi "éteint et fatigué", dixit leurs témoignages. "Je vais savourer ce titre avec les gens qui me sont proches et qui ont souffert aussi avec moi, dévoilait Deschamps. Laissez-moi profiter de ce petit moment de bonheur, ils sont rares ces derniers temps ; on finit le 21 mai, je ne répondrai pas avant sur ma situation personnelle".

Quel avenir pour lui ?

À l'heure actuelle, Deschamps ménage la chèvre et le chou ; il s'est donné des arguments pour expliquer un départ l'été prochain et son bilan sportif - un quart de finale de Ligue des champions en plus des deux victoires en coupe -, lui permet d'être en position de force auprès du club. Il a donc toutes les cartes en main.

Si Vincent Labrune a toujours affirmé sa volonté de poursuivre l'aventure avec lui, il a cependant entre-ouvert une porte la semaine dernière : "Didier veut gagner la Ligue des champions un jour, et il y a des offres qui seraient difficiles à refuser." Il faudrait cependant qu'elles arrivent. Aujourd'hui, seul Chelsea semble représenter une piste concrète pour Deschamps, qui dispose d'une clause libératoire de 3,5 M€ dans son contrat. Le Basque pourrait même être libéré gratuitement si le poste de sélectionneur de l'équipe de France venait à lui être proposé après l'Euro, l'avenir de Laurent Blanc - avec qui il partage le même agent -, semblant s'inscrire en pointillé à la tête des Bleus.

Deschamps a-t-il encore la solution ?

Samedi, DD a répété les mêmes mots pour expliquer les maux de ses troupes. Un discours qui tourne en boucle et qui donne l'impression que l'entraîneur est à court d'explications et peine à s'adapter à la situation inquiétante du club. Il cherche aussi à remobiliser les joueurs, mais les arguments semblent lui manquer.

L'écarter pour résultats insuffisants ? À Brest, l'idée a séduit le président Michel Guyot qui a évincé Alex Dupont sur un coup de tête ; à Marseille, une telle manoeuvre serait dénuée de sens si près de la fin de saison et coûterait environ 6 millions d'euros, au moment où les caisses du club sonnent creux.

Le mystère autour de son avenir n'arrange rien. Il le laisse volontairement planer depuis des semaines. Pas facile pour les joueurs actuellement en place de se projeter sereinement vers la suite, ni pour les recrues potentielles de s'imaginer un futur en Provence sans connaître l'identité du futur entraîneur. Personne n'y gagne.

Que fait Vincent Labrune ?

Le président olympien a sans doute minimisé l'importance de ce rôle. Présent dans le Morbihan, il assiste, impuissant, à la chute de l'équipe.

Il travaille actuellement d'arrache-pied pour boucler le budget en vue de la saison prochaine, qu'il espère élevé (entre 120 et 130 M€) pour répondre aux ambitions du club.

Pendant ce temps, il y a une vacance du pouvoir à Marseille. Personne ne tranche les litiges et, parfois, l'autorité du club est bafouée, laissant croire que toutes les dérives sont actuellement possibles.
Pendant ce temps, le club meurt à petit feu... Tout le monde en est-il vraiment conscient ?

Que pensez-vous des noms cités dans La Provence comme vos éventuels successeurs ?
Didier Deschamps : Pffff, que voulez-vous que j'en pense ? Il y a tellement de choses qui sont écrites, que je n'ai rien de spécial à dire. Si... Il y a juste un ENORME détail : c'est que je suis sous contrat pendant deux ans et il ne faudrait pas l'oublier.

Et vous avez envie de...
D.D. : Stop ! Je n'ai rien dit d'autre, ça suffit. Je suis disponible tous les jours depuis que je suis arrivé ; si le président veut me voir, il peut me voir, s'il veut m'appeler, il peut m'appeler, pas de souci. Nous nous parlons.

Mais votre désir ?
D.D. : Ne parlons pas de mon désir. Pouvez-voius les questions que vous voulez, moi, je ne me les pose pas. je suis sous contrat pendnat deux ans. J'ai un président et voilà.

Vous prenez cet étalage de noms comme une insulte ?
D.D. : Ah ! Non ! Les insultes c'est autre chose. Non, sincèrement, ça ne me fait ni chaud ni froid. Chacun est libre. Après, on pourra demander pourquoi, dans quel but, tout est imaginable.