Le reste du sport

Thierry Rupert est mort. C'était pas le meilleur joueur de basket du monde mais à 35 ans, c'est triste.

Je suis allé voir jouer les Ducks à Anaheim. Hormis ce nom ridicule pour une équipe de hockey, c'est sympa.

J'ai surtout vu en boucle la pub pour le premier combat féminin organisée par l'UFC avec la très jolie Ronda Rousey...La voilà: http://www.mma-core.com/images/photos/full/Ronda_Rousey_WeighIn_Strikeforce_10032731.jpg

Mais bon, faut aimer perdre les bras de fer contre sa meuf.

J'ai assisté à ma première et sans doute dernière course de NASCAR. J'ai perdu 7% de mes capacités auditives. C'est impressionnant mais c'est long. Comme me disent les Américains quand je leur parle de leurs sports "et ton soccer, il est pas chiant peut-être?".
La meuf à côté de moi portait une casquette "USA, Back to Back World War champs". White America!

«Je me suis intéressée aux sports sur lesquels au moins 400 échantillons nous sont parvenus (394 pour le basket) en 2012 afin d'avoir des statistiques fiables. Huit disciplines correspondent à ce critère. Si nous tenons compte de toutes les molécules interdites présentes sur la liste de l'Agence mondiale antidopage, le sport qui donne le plus haut pourcentage de cas positifs est le rugby, a déclaré Françoise Lasne devant la commission d'enquête du Sénat sur l'efficacité de la lutte contre le dopage. Viennent ensuite le football puis l'athlétisme, le triathlon, le basket, le cyclisme, le handball et la natation. Cependant, la substance dopante la plus rencontrée est le cannabis.»
Le cyclisme apparaît ainsi, et de loin, comme le sport le plus contrôlé en 2012 La directrice a donc également procédé à ce calcul en excluant le cannabis, «un dopant indirect dans la mesure où il désinhibe, mais qui n'améliore pas directement la performance». Et c'est de nouveau le rugby qui apparaît malgré tout comme le sport le plus touché. «Si l'on exclut le cannabis, le rugby reste en tête, devant l'athlétisme, le triathlon, puis le cyclisme, la natation, le football, le basket et le handball» a-t-elle ajouté. Enfin, Françoise Lasne a également dévoilé le nombre de contrôles pratiqués par l'AFLD dans chacune de ces disciplines. Le cyclisme apparaît ainsi, et de loin, comme le sport le plus contrôlé en 2012, avec 1812 échantillons analysés. Dans l'ordre apparaissent ensuite l'athlétisme avec 1164 échantillons, le rugby (588), le football (548), le handball (452), le triathlon (433), la natation (418) et le basket (394). (Avec AFP)

Très intéressant.
On peut en trouver un peu plus ailleurs?
Parce que je me demande d'où viennent ces échantillons.

Je n'ai vu que cette brève dans l'Equipe. Le rugby, moins contrôlé, est pourtant en tête. Ca change pas mal mon regard sur le sport-terroir en même temps que ça explique certains physiques de boeufs à l'américaine. Autre enseignement: les footeux fument un max (ce qui, à mon humble avis, n'est pas bien grave).
Effectivement, ce serait intéressant de savoir d'où viennent les échantillons parce que s'ils ne concernent que des joueurs pros, on entend en proportion jamais parler de sanctions.

«Serge Simon*, pour quelles raisons Provale a-t-il demandé dans un communiqué un rendez-vous à l’AFLD ?
Pour demander des explications chiffrées. Les déclarations de Françoise Lasne au Sénat ont été un véritable choc. Nous voulons des explications. Le rectificatif de Bruno Genevois (président de l’AFLD ndlr) était nécessaire mais le mal est fait. Elle doit assumer ses propos. Nous ne sommes plus dans une cantine d’école. Il faut mettre l’AFLD devant ses responsabilités.

Toujours dans le communiqué, vous évoquez un combat sur la géolocalisation dans le rugby avec l’AFLD, à quoi faites-vous référence ?
Le système de géolocalisation est un système mis en place pour les contrôles inopinés. Il a été créé pour des sports individuels comme le cyclisme où les athlètes sont éparses. Cela devient aberrant lorsqu’on l’applique aux sports collectifs. Les rugbymen en l’occurrence sont facilement localisables puisqu’ils sont au centre d’entraînement de leur club tous les jours. On sait où les trouver ! Ensuite, ce qu’on demande aux joueurs est proprement délirant. J’invite d’ailleurs n’importe qui à faire une géolocalisation, ne serait-ce qu’une fois. Mais si on ne remplit pas ces obligations, les sanctions peuvent être graves. Un an, puis deux ou trois ans en cas de récidive. Cela peut même priver certains de Coupe du monde.
«Tous les joueurs sont suspects»

«J'invite n'importe qui à faire une géolocalisation» Que pensez-vous du système des contrôles anti-dopage dans le rugby ?
Les contrôles anti-dopage ne sont clairement pas efficaces. Le cas Armstrong dans le cyclisme en est le meilleur exemple. Dix ans d’analyse d’échantillons sans qu’il se fasse prendre une fois. L’obsession du contrôle urinaire n’est pas la bonne à mon sens. Le système actuel est compliqué et surtout très faillible car la charte de la preuve est renversée. Tous les joueurs sont suspects et si vous osez contester cela se retourne contre vous. C’est un blanc-seing pour l’AFLD qui a une grande marge de manœuvre.

Cet épisode remet-il en cause vos relations avec l’AFLD ?
Absolument pas. Nous étions dans le bureau de Bruno Genevois la semaine dernière. Il me semble que nous avons été écoutés. Maintenant le système actuel n’est pas acceptable. Et lorsqu'on le conteste, cela alimente l’incendie. Nous avons pris date avec eux pour trouver des solutions ensemble. Si nous ne sommes pas entendus, nous irons plus loin...»

Les autorités du royaume de Bahreïn «arrêtent arbitrairement des protestataires de l'opposition en prévision du Grand prix de Formule 1», qui aura lieu le dimanche 21 avril, accuse l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) dans un communiqué diffusé mercredi. «Vingt personnes, dont des meneurs de la contestation contre le régime, ont été arrêtées par des policiers en civil dans des localités proches du circuit» de Sakhir, écrit HRW, citant des sources locales. «Des descentes nocturnes contre des personnes bien précises par des agents masqués, qui ne présentent pas de mandat d'arrêt ou de perquisition, semblent destinées à intimider ces personnes, leurs familles et leurs partisans», ajoute Sarah Leah Whitson, directrice de HRW pour le Moyen-Orient.

Bahreïn est secoué depuis février 2011 par une contestation animée par des chiites, majoritaires, contre la dynastie sunnite des Al-Khalifa au pouvoir. Si cela avait entraîné l'annulation du Grand Prix en 2011, l'édition 2012 avait pu avoir lieu malgré des des manifestations parfois violentes. Selon la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH), au moins 80 personnes ont été tuées depuis le début de la contestation. L'opposition et le gouvernement ont entamé le 10 février une nouvelle session du dialogue national, sans résultat pour le moment.

Analyse très intéressante:

Le souvenir des pirouettes entre Pacquiao et Mayweather en atteste : la boxe, malade d’une pléthore de fédérations, est arrivée au point où les athlètes décident eux-même de leur destin. On en était resté là, sur le constat amer que si deux des meilleurs boxeurs de leur époque peuvent tranquillement s’éviter, ce sport court à sa perte. Il aura suffi d’un tweet de Floyd Mayweather pour effacer un peu cette rancœur. « J’ai choisi mon adversaire pour le 14 septembre et ce sera Canelo Alvarez. »

Face au combat qui s’annonce, la récente victoire de Mayweather contre Guerrero prend des allures de tour de chauffe. A 36 ans, l’américain vit ses dernières années de sportif et prend incontestablement des risques. Saul Alvarez est un des plus grands espoirs de la boxe mondiale et disposera d’un avantage physique conséquent le jour du combat.

En effet, Mayweather boxe habituellement chez les welters (147 livres) quand Alvarez siège à l’étage supérieur, en super-welters (154). Un accord a donc été négocié : le combat se disputera à un poids intermédiaire de 152 livres. La dernière fois que Floyd Mayweather a consenti pareil effort, face à Miguel en mai dernier, il avait paru moins vif, moins tranchant qu’à son habitude. Un des combats les plus difficiles de sa carrière.

5 livres, soit 2,2 kilos : cela peut paraître anodin mais à ce niveau, une prise de poids, même minime, peut être un handicap. Oscar De La Hoya, dont la carrière avait débutée en poids légers, n’était plus le même homme lorsqu’il s’est aventuré chez les moyens en 2004 (décision serrée contre Sturm, puis défaite par KO contre Hopkins). On peut monter de catégorie tant qu’on le souhaite, le punch ne s’achète pas à coups de boissons protéinés. Face à Canelo, Mayweather en est conscient : il sera au-dessus de son poids de forme.

Autre facteur à prendre en compte : la réhydratation. Entre la pesée et le moment du combat, Saul Alvarez récupère jusqu’à huit kilos, quand Mayweather dépasse rarement 2 kilos supplémentaires. Lors de son dernier combat contre Trout, le mexicain pesait 172 livres sur le ring, soit 78 kilos. Entre les deux boxeurs, il risque d’y avoir un gouffre physique.

Mais aussi alléchant qu’il soit, ce choc arrive trop tôt pour Alvarez. Quand il montera sur le ring, le mexicain aura tout juste 23 ans. Certes, il est chez les pros depuis l’adolescence (15 ans), comme c’est l’usage au Mexique où la boxe amateur, peu rémunératrice, n’est pas bien considérée. Il n’empêche, en huit ans de carrière, Alvarez a été incontestablement protégé.

A son palmarès, on trouve ça et là de vieux briscards sur le déclin (Baldomir, Mosley) et des seconds couteaux (Cintron, Gomez). Son dernier succès face à Austin Trout constitue la seule véritable épreuve à mettre à son crédit. Et même s’il a démontré qu’il était bien un boxeur de classe, et non un phénomène médiatique soigneusement monté, cela ne le prépare en rien à affronter un boxeur du calibre de Mayweather.

Pour l’américain, le risque est réel, mais il est calculé. Mayweather sait trop bien qu’une deuxième arlésienne ternirait à jamais son image sportive. Mieux vaut accepter l’évidence au plus vite, plutôt que de laisser Alvarez engranger l’expérience qui lui fait encore défaut.

Jean-Charles Barès

Tyson Gay contrôlé positif. Les mondiaux d'athlétisme deviennent moins intéressants d'un coup...

Y'a qu'à regarder le tour de France.
Là au moins c'est propre et indécis.

Au tour d'asafa Powell.
Pas cool pour lemaitre, on va encore en faire un médaillé potentiel et il va encore se planter.

Ah non ça change rien.
J'avais pas vu que Powell n'était de toute façon pas qualifié.

mco a écrit:Y'a qu'à regarder le tour de France.
Là au moins c'est propre et indécis.

Hi hi

http://video.lequipe.fr/video/athletisme/athle-chf-hommes-doucoure-un-sport-a-deux-vitesses/?sig=027d129e0d8s&

Un peu décousu mais touchant quelque part.

Touchant et surtout très juste.

Ça y est. On sait qui est le mieux dopé du tour de France.
Ça va durer longtemps cette mascarade ?

Bah je suis pas sur la même longueur d'ondes que toi.
D'une, ça se voit que le dopage est en recul, parce que les perfoprmances aussi, et qu'il n'y a plus de types capables de mettre une giclette en pleine montée. Ça c'est un signe pour tout connaisseur de vélo : je ne sais pas si tu as déjà monté un col, mais le fait de ne pas être capable de mettre une accélération en pleine montée est un signe de non-dopage.

Et de toute façon, j'adorerai toujours le Tour, parce que c'est le Tour, c'est pas que des cyclistes-machines.
Va grimper le Ventoux et on en reparle après.

Tu me fais penser aux gens qui détestent le foot en confondant la culture -football et le foot-business.

Froome est chargé à mort. Il fait les mêmes perfs que ses prédécesseurs. Il accélère sur le ventoux aussi fort qu'un pantano, sans lever son cul de sa selle alors qu'il fait 1m90.
Il est pas dopé car on l'a pas encore prouvé mais faut pas de leurrer.

Par contre il est vrai que le net recul de gars comme schleck ou contador semble indiquer que ceux là sont moins dopés voire plus dopés du tout.
Même chez les français, la méforme de gars qui marchaient sur l'eau l'an dernier est étonnante.

Si tout le monde était encore dopé aujourd'hui, les gars n'auraient pas autant peur d'attaquer et d'exploser. Ce qui est bien dommage pour le spectacle du coup.

De toute façon le plus gênant pour la beauté de la course aujourd'hui ce n'est pas le dopage mais les oreillettes. Ce sont les managers qui décident de chaque coup de pédale et du coup plus personne ne tente quoi que ce soit à force de se regarder.

Ils ont de moins bons dealers  

au contraire leurs dealers sont nettement meilleurs
c'est du micro dopage, moins dangereux pour la santé, qui offre des pics de performance moins importants mais qui est quasi indécelable.

un article intéressant sur le sujet http://www.liberation.fr/sports/2013/07/10/dopage-piqures-de-rappel_917257

Benzebuth, comment fermer les yeux sur un palmarès si noir ces dernières années ? Comment s'enflammer pour un type dont on sait très bien que s'il fait un exploit ça sera entaché de triche ?
J'arrive pas àle voir comme un spectacle. C'est sûrement pas assez dans ma culture au départ.
La preuve, même sans dopage je trouve chiant d'imaginer suivre des heures de courses où il ne se passe quelque chose que pendant quelques minutes.
Je confesse mon anticyclisme primaire.

le fond du problème c'est effectivement que t'aimes pas le cyclisme et c'est ton droit

car sinon il n'y a finalement pas une grande différence entre le dopage médical et le dopage économique même si ce dernier est autorisé et pourtant tu es capable de t'enthousiasmer pour des clubs de foot sortis de la masse des clubs grâce aux milliards injectés par de riches mécènes.
dans les deux cas les dés sont pipés et tout le monde ne part pas sur la même ligne.

Aymeric22 a écrit:Benzebuth, comment fermer les yeux sur un palmarès si noir ces dernières années ? Comment s'enflammer pour un type dont on sait très bien que s'il fait un exploit ça sera entaché de triche ?
J'arrive pas àle voir comme un spectacle. C'est sûrement pas assez dans ma culture au départ.
La preuve, même sans dopage je trouve chiant d'imaginer suivre des heures de courses où il ne se passe quelque chose que pendant quelques minutes.
Je confesse mon anticyclisme primaire.

Alors c'est juste une opinion. Il suffit de l'exposer clairement :)

mco a écrit:le fond du problème c'est effectivement que t'aimes pas le cyclisme et c'est ton droit

car sinon il n'y a finalement pas une grande différence entre le dopage médical et le dopage économique même si ce dernier est autorisé et pourtant tu es capable de t'enthousiasmer pour des clubs de foot sortis de la masse des clubs grâce aux milliards injectés par de riches mécènes.
dans les deux cas les dés sont pipés et tout le monde ne part pas sur la même ligne.

Ben si, y a quand même une différence...Parce que dans ce cas-là, on peut ajouter le dopage naturel avec des grands et des petits, des blonds et des bruns. Et le dopage sur les conditions de vie avec un public marseillais plus riche que les supporters du Dynamo Bucarest...La liste est longue.

Je suis bien d'accord avec MCO. A part le volley-ball, il n'y a plus de sport pourri (au sens de tout naze) que le cyclisme.

J'aime beaucoup l'athlé. C'est pas moins gangrené par le dopage que le cyclisme mais je vis dans l'illusion d'un sport pur où seul le corps compte.

7ème et blessé, Lemaître va regretter de s'être qualifié d'un rien pour la finale du 100m...

Je comprends pas qu'il ait disputé le 100m.
Ses résultats sur cette distances sont minables cette saison et il savait que le temps de récupération était court par rapport au 200.
Qui plus est année après année il est toujours aussi catastrophique sur le départ et dans ces conditions il ne fera jamais de podium.

Dommage qu'il ait Piqué la place de vicaut qui a à mon avis bien plus d'avenir sur cette distance.