Cinéma

J'ai vu Mea Culpa. Ça fait vraiment penser à "A bout portant" le précédent film du même réal. 
Scénario assez sombre qui tout en étant très mince est un bon support à l'action et une fin inattendue. Plutôt sympa.
Visuellement. J'ai bien aimé le travail sur les lumières.

http://www.metronews.fr/culture/les-inconnus-les-trois-freres-survivront-ils-aux-mauvaises-critiques/mnbl!kB2IVxx2qjWHQ/

Ils prennent cher les gars...c'était couru d'avance. Malheureusement ils sont surement un peu loin d'une vie inspirante. Le parallèle avec les bronzés est inévitable.

Je n'ai eu que des retours négatifs pour l'instant.

Je suis allé voir Dallas Buyers Club ce soir, c'est clairement un film à oscars mais c'est bien. McConaughey et Leto sont excellents.

Ça a pas l'air joyeux comme film. McConaughey est devenu en quelques mois le meilleur acteur possible dans l'esprit de beaucoup de gens. Bons choix de carrière pour lui.

J'ai l'impression qu'il peut jouer n'importe quoi. C'est assez impressionnant. Moi qui ne regarde jamais de série, je me suis mis à True Detective rien que pour lui et Woody Harrelson qui est aussi l'un de mes acteurs favoris.
Pour revenir à Dallas Buyers Club, c'est émouvant mais pas plombant.

Hunky Dory a écrit:

Je suis allé voir Dallas Buyers Club ce soir, c'est clairement un film à oscars mais c'est bien. McConaughey et Leto sont excellents.

Moins film à Oscars que 12 years a slave quand même. Il n'y avait que des vieux dans ma salle.

J'ai bien aimé Monument Men mais il y avait matière à un chef d'oeuvre dans les mains d'un grand réalisateur.

Je suis impatient de le voir, j'aime bien les films de Clooney. C'est quoi qui pêche ici ?

Et Dujardin ?

Grand Hotel Budapest a l'air d'être un ovni bien intéressant. Et Non Stop un bon film de genre.

Hunky Dory a écrit:Je suis impatient de le voir, j'aime bien les films de Clooney. C'est quoi qui pêche ici ?

Rien ne pêche. C'est très bien mené, drôle et intelligent. J'adore Clooney depuis Seth Gecko. Je le trouve intéressant comme réalisateur (sauf les Marches du pouvoir, vraiment raté) mais il lui manque du génie pour donner à ce sujet encore plus d'ampleur. Là, ça ressemble parfois à un mélange d'Ocean Eleven (Clooney et Damon autour d'un bar en se demandant qui ils doivent recruter) et Saving Private Ryan (le prix d'une vie humaine).

Clooney est clairement un des meilleurs acteur comiques américain. 
Même dans Batman.

Double feature hier soir. Le vent se lève suivi de Philomena. Excellente soirée donc.

Une leçon de beau discours avec celui de Jared Leto aux oscars.

http://www.mediaite.com/tv/jared-letos-oscar-speech-touches-on-everything-from-aids-to-ukraine-to-teenage-pregnancy/

J'ai vu The Raid 2. Logiquement moins intense que le premier vu que le scénar est plus ambitieux mais ça reste du très lourd. Probablement le meilleur film d'action en 2014. Le CGI à gogo me lasse alors que là...La dernière baston est exceptionnelle. Les autres ne sont pas trop mal mais globalement moins impressionnantes que dans le numéro 1.

The Grand Budapest Hotel, c'est top. Y a tout qui est bien.

Je suis d'accord pour The Grand Budapest Hotel, c'est ce que j'ai vu de mieux cette année. Je me demande si c'est pas le meilleur W.Anderson.

Et Her ?

C'est très bien aussi. Ca m'a fait pensé au personnage de Matrix qui accepte de réintegrer la matrice contre une bonne position sociale. Le personnage se livre totalement et redevient un enfant qui assouvirait son complexe oedipien. Et ça en dit beaucoup sur l'"associalité" contemporaine.
Mais je déteste Joaquin Phoenix et Scarlett Johansson, donc j'ai eu plus de mal à rentrer dedans.

Je déteste Joaquin Phoenix aussi! Johansson, j'ai plus de mal à me faire un avis tranché mais je crois que c'est lié à des facteurs purement sexuels.

Je peux comprendre. Le côté blonde pulpeuse c'est pas vraiment mon truc alors je ne suis pas gêné pour la détester cordialement.

http://www.gqmagazine.fr/pop-culture/cinema/videos/godzilla-nouveau-trailer/1836

Ca claque.

C'est par le réal de Monsters qui était intéressant avec sa métaphore politique. Ca m'étonnerait que Legendary Pictures le laisse aller aussi loin mais avec Man of Steel et les Dark Knight, ils ont montré que c'était une boîte de prod ambitieuse aussi sur le fond.

Je suis allé voir Sabotage avec l'espoir d'y voir un film sur les cartels par le scénariste de Training Day et réalisateur de End of Watch. Ben, c'est le plus mauvais film que j'ai vu cette année. Un peu comme
le Savages d'Oliver Stone. Les cartels n'inspirent pas alors qu'il y a matière.
Draft Day, c'est le Moneyball du pauvre. L'omniprésence de la NFL fait un peu pub. Ça se regarde.

J'avais trouvé Savages correct pour un Oliver Stone récent. En tous cas il y avait un défilé de seconds rôles sympas (John Travolta, Emile Hirsch, Salma Hayek, Benicio Del Toro). Son moins mauvais film du XXI siècle, avec Alexandre peut-être. (C'est d'une tristesse d'écrire ça quand on adore tout ce qu'il a fait jusqu'à Natural Born Killer).

Her. Et Grand Budapest Hotel.
Les 2 ont un sens de l'esthétique et des couleurs étonnant.
Pas grand chose à reprocher à Grand Hotel Budapest, si ce n'est que la bande annonce en dévoile beaucoup et que le scénario est un peu faible. Je m'attendais à mieux, mais bel exercice de style.

Her m'a beaucoup fait penser à Lost in Translation, ou même Drive pour le faux rythme et le soucis de l'intensité placée dans le jeu. J'ai bien aimé la parabole et le réalisme futuriste. La première partie est digne du film de l'année tant on est plongés dans un monde et des sentiments a la fois bien connus, modernes (un monde de plus en plus associal) et sublimés. Ensuite ça tourne un peu en rond, il m'a manqué une surprise scénaristique pour finir en feu d'artifice, mais l'esprit du film a le mérite d'être cohérent, très immersif, et méditatif. Pleins d'images symboles à comprendre à postériori. Certains pourront y être imperméables.

Au final Her reste une belle expérience et ce que j'ai vu de mieux en 2014.

Je n'ai pas vu Her mais ce que tu décris ressemble à du Spike Jonze. Ses films finissent souvent par perdre en intensité vers le milieu.

Et je ne savais pas qu'il avait été le compagnon de Sofia Coppola... je comprends mieux la filiation avec Lost in translation. Et finalement on peut interpréter la séparation regrettée du personnage principal d'autant plus comme un message caché.

Il fait partie de la fameuse bande indé-hype Gondry-Kaufman-Coppola-French Touch. J'avais pas pensé à lier la relation du héros celle de Jonze et Coppola, c'est intéressant.