Rugby

Cette année encore, défaite dans le premier match du tournoi...
Ceci dit la charnière semble très prometteuse (même si je regrettais qu'Elissalde soit mis de côté du fait qu'il ne représente pas l'avenir).

Faut encore bosser la rigueur défensive....et l'arbitrage ne nous a pas aidé.

La sensation Baby
Marc Lièvremont a créé la surprise en titularisant Benoît Baby à l'ouverture pour affronter le pays de Galles vendredi soir. Le Clermontois, qui a très peu de repères au poste, sera associé à Morgan Parra pour former une charnière inédite. Mathieu Bastareaud (photo L'Equipe) sera donc titulaire pour sa première sélection. Sébastien Chabal retrouve une place de titulaire en deuxième ligne.

On attendait logiquement François Trinh-Duc, seul ouvreur de métier du groupe, et élève assidu de la méthode Lièvremont. Mais le staff tricolore a pris tout le monde à contre pied, une nouvelle fois, en décidant de titulariser Benoît Baby à l'ouverture, un poste que le Clermontois connaît très peu. Ce choix comporte de nombreux risques. D'abord donc parce que Baby n'est pas un spécialiste du poste, malgré quelques matches en 10 à Clermont. Il y a donc très peu de repères, et avant d'affronter le favori du Tournoi, le pari est quand même assez étonnant. Ensuite son association avec Morgan Parra sera inédite, et on voit mal comment les deux hommes auront pu se créer quelques automatismes dans une semaine de travail. Enfin se pose la question du jeu au pied. Si Parra sera chargé des tirs aux buts, le jeu de déplacement pose questions, voire inquiète.

Des génies ou des cons

Comme d'habitude, Lièvremont assume ses choix, et les justifie: «Benoît est notre deuxième ouvreur depuis 5-6 matches, c'est donc la logique de la continuité. François n'est arrivé que lundi, c'est trop court. Et on estime que Benoît a toutes les qualités pour jouer à ce poste. On a confiance en lui.» L'entraîneur des Bleus ajoute ensuite que le contexte a aussi joué, évidemment (forfaits de Beauxis et Mermoz): «Ce sont les évènements qui nous poussent à ce choix, et encore une fois on assume.» Conscient des risques, il prévient: «Si on gagne, on sera des génies, si on perd, on passera pour des cons et des incompétents, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?» Avec tout ça, le reste de l'équipe estr presque passé inaperçu. La troisième ligne inchangée? «Elle nous donne entière satisfaction.» Chabal plutôt que Millo-Chluski ? «Une question de puissance». Bastareaud? «On veut voir le joueur qu'on connaît, perfroant, qui attaque la ligne.»


Visiblement remonté, lucide sur les critiques qu'il va devoir essuyer avec cette équipe expérimentale, l'entraîneur des Bleus a répété maintes fois que «ses choix sont cohérents et justifiés, que c'est la meilleure équipe du moment, qu'il a confiance en ce groupe et que le XV de France passe des semaines très positives.» Ca ressemblerait presque à de la méthode coué, voire de l'inconscience. Mais le staff doit composer avec les impondérables du calendrier, les blessures, et il faut bien reconnaître qu'il n'est pas aidé. Alors il trace sa route, coute que coute, et sans se lamenter, à l'image de Lièvremont: «Soit on pend en compte le contexte difficile de ce match, et on comprend nos choix. Soit on se dit qu'on aborde le match le plus important de l'année sans buteur de métier, avec une charnière inexpérimentée, et alors on prend peur. Mais on a confiance et on assumera. Je comprends qu'on se pose des questions, les choix ne sont pas évidents à faire, mais il faut bien trancher. Et ça ne m'empêche pas de dormir.» Il donne rendez-vous vendredi soir pour juger. En estimant quand même que «ce serait un exploit de les battre, on peut le dire.» Ça promet. A. M. , à Marcoussis


La composition du XV de France:

Médard - Malzieu, Bastareaud, Jauzion, Heymans - Baby (o), Parra (m) - Ouedraogo, Harinordoquy, Dusautoir - Nallet (cap), Chabal - Marconnet, Szarzewski, Barcella

Remplaçants: Kayser, Domingo, Millo-Chluski, Picamoles, Tillous-Borde, Trinh-Duc, Poitrenaud

Pierre SALVIAC: Mon XV de France du Moment
jeu 19 mars

Dans ce pays il y a autant de sélectionneurs que de supporters. Alors, puisqu'on me demande de faire mon équipe de France, je m'y colle. Evidemment ma sélection ne tient pas compte des éventuels forfaits pour cause de blessure.

Médard:
C'est la valeur sure de la génération Liévremont. Des qualités exceptionnelles. Une capacité de relance indéniable. La "félinité" d'un Blanco. Déroutant pour ses adversaires. Peut l'être aussi pour ses partenaires. Quand je composerai le XV du Tournoi je le mettrai dans mon équipe comme remplaçant de l'arrière gallois.

Clerc:
Un véritable ailier de débordement. Un bon bagage technique pour la maîtrise du poste. Une capacité à trouver sa place n'importe où dès que le jeu s'emballe. Plus complet que Rougerie. Et Malzieu, qui n'est que le 3ème ailier de Clermont.

Traille:
Pour son jeu au pied autant que pour sa polyvalence. Le joueur est doué. Il est trop souvent sur courant alternatif. Dommage. Mais, dans l'état actuel des choses, je lui donne un avantage sur Jauzion que je trouve en baisse de régime.

Fritz:
C'est un surdoué. A mes yeux il y a du Sella dans ce joueur. S'il était irlandais il serait un taulier de l'équipe. Mérite qu'on lui fasse confiance. Pour mériter cette confiance il doit arrêter de se faire prendre par la patrouille pour des conneries qui ternissent son image.

Heymans:
N'est jamais battu. Une bonne lecture du jeu. Du punch. Et maintenant une grande expérience au niveau international. A tous les atouts d'un ailier pour faire passer un mauvais moment à son vis à vis.

Michalak:
Je le crois plus complet que Beauxis. Plus polyvalent. Plus rugby. Il a maintenant suffisamment d'heures de vol à l'échelon international pour conduire les lignes arrières du XV de France. Surtout associé à Elissalde.

Elissalde:
Un vrai buteur. Il respire le rugby par tous les pores. Sa vivacité est nécessaire. C'est un accélérateur de jeu. Et le maillon fort quand il s'agit de donner de la fluidité au jeu.

Picamoles:
En 8 sa puissance est nécessaire au Xv de France. Je ne lui vois pas de concurrent en France. Vermeulen me déçoit. Chouly ne me convainc pas. Sa titularisation permet de déplacer Harinordoquy sur le flanc de la 3ème ligne.

Harinordoquy:
Je le place flanker côté ouvert. Ses qualités de preneur de balle en touche le rendent indispensable à l'équipe de France. J'apprends qu'il est en train de devenir "persona non grata" chez lui au Pays Basque depuis qu'il chante la Marseillaise. C'est regrettable. En tout cas, il est le plus français des basques. Et son métissage en fait un joueur de rugby exceptionnel.

Dussautoir:
Les anglais l'ont bien décodé quand il l'ont baptisé le "black destroyer". Indispensable à l'équipe de France depuis la retraite de Betsen. A le potentiel pour en devenir le capitaine un jour. Indéniablement un taulier de l'équipe aujourd'hui.

Milo-Chlusky:
Je le sélectionne par défaut. Parce qu'en deuxième ligne, aujourd'hui, le rugby français est très pauvre. Ce poste est sinistré par l'engagement massif des étrangers en Top 14. Mais il ne vaut pas Pelous encore le meilleur deuxième ligne du moment.

Maestri:
Je ne le connais pas. Mais on ne me dit que du bien du toulonnais. Si je dois prendre un risque, c'est sur ce poste que je le prends vu la pénurie actuelle.
Mas:
C'est un pilier. Un vrai. Son activité de maçon le prédispose à ce poste. C'est un catalan, cette qualité lui donne la fierté nécessaire aux fauteuil d'orchestre. Et puis que ne vois pas mieux que lui en ce moment.

Szarzewski:
S'affirme à chaque sortie. N'a pas peur de risquer des cicatrices sur sa gueule d'amour. Encore quelques lancers de type pizzaïolo. Mais une générosité à toute épreuve. J'en ferais le capitaine de mon XV de France.

Barcella:
C'est une des meilleures découvertes de Liévremont. Un bel avenir devant lui. Déjà des qualités suffisantes pour assurer le présent.

Remplaçants:
Baby, Beauxis, Parra, Bonnaire, Nallet, Domingo, Servat.



Ben je suis d'accord avec lui, surtout aux ailes et la charnière. Il chie dans la colle Lievremont avec son jeunissme, quand on a Elissalde/Michalak/Boksic on s'en passe pas.

Chabal de retour (2ème ligne) contre les Blacks samedi. Lievremont craint surement la réaction des blacks...

Ok ils n'ont pas gagné cette fois... mais celui là il est beau :
https://www.youtube.com/watch?v=T7cFmQDWvug

Comme quoi il n'y a pas besoin de plaquer un all black pour le faire tomber ^^

faut dire que les blacks sont dans une mauvaise période

Mathieu Bastareaud a menti

Devant les nouveaux rebondissements dans l'affaire Bastareaud en Nouvelle-Zélande et les images vidéo montrant le joueur rentrant à l'hôtel à 5h22 du matin, sans trace physique de son agression, L'Equipe est entré en contact avec Max Guazzini, le président du Stade Français, pour faire la lumière sur cette affaire et enfin obtenir une version officielle.

«Il est rentré tard à son hôtel en état d'ébriété, il a trébuché et il est tombé.» Max Guazzini

Premiers éléments d'information, Mathieu Bastareaud a menti. «C'est une erreur de jeunesse», plaide Guazzini. «Je viens d'avoir Mathieu qui s'apprête à partir en vacances aux Antilles. Il est rentré tard à son hôtel en état d'ébriété, il a trébuché et il est tombé. Le lendemain, il a eu peur des conséquences vis-à-vis de l'encadrement de l'équipe de France et de sa famille qui est très croyante. Comme il l'a déjà dit dans son communiqué, il ne pensait pas que cela prendrait de telles proportions. C'est aussi pour cela qu'il a refusé de répondre aux interviews.»
«J'ai eu honte, j'ai paniqué»

Quelques instants après la déclaration de son président Max Guazzini, Mathieu Bastareaud a tenu à s'expliquer dans un communiqué de presse : «Je tenais à revenir sur les incidents qui se sont produits en Nouvelle-Zélande. Je dois la vérité à tout le monde. Samedi soir, je suis rentré à l'hôtel après avoir trop bu. Je suis tombé dans ma chambre, j'ai heurté la table de nuit et je me suis ouvert la pommette. J'ai eu honte, j'ai paniqué et j'ai cru que j'allais être renvoyé de l'Equipe de France. J'ai raconté cette histoire pensant que cela allait passer, mais vu l'ampleur que cela prend je préfère raconter la vérité. Je ne voulais pas choquer ma famille. J'ai paniqué et je me suis enfoncé. Je tiens à m'excuser auprès de la Fédération Néo-Zélandaise, de la ville de Wellington, des joueurs de l'Equipe de France, du staff, de mon club, de mes amis et auprès de tous ceux touchés par cette histoire.»



:silent:

Comment est ce qu'il va pouvoir aller jouer la coupe du monde là bas maintenant....

C'est vraiment une perte de temps ces matchs contre l'Italie.

Dommage qu'on puisse pas le naturaliser Ngwenya :

Victoire laborieuse contre l'Irlande. On a bien eu besoin des apports de Clerc, Jauzion, Chabal, Marconnet en fin de match. On a un banc de très haut niveau, mais les joueurs titulaires ne sont pas encore indiscutables. Offensivement on ne créé pas grand chose, et défensivement on prend encore 3 essais...

J'aime moins regarder le rugby depuis que Michalak ne joue plus.
Je trouvais qu'il était le Zizou du rugby, il tentait à lui tout seul autant de choses que les 14 autres joueurs.

Ca ne se contredit pas sous l'ère Lièvremont...

Le XV de départ contre les anglais :
Médard (Toulouse) ; Huget (Bayonne), Rougerie (Clermont), Jauzion (Toulouse), Clerc (Toulouse) ; (o) Trinh-Duc (Montpellier), (m) Yachvili (Biarritz) ; Harinorodquy (Biarritz), Chabal (Racing-Metro), Dusautoir (cap, Toulouse) ; Pierre (Clermont), Nallet (Racing-Metro) ; Mas (Perpignan), Servat (Toulouse), Domingo (Clermont).

Remplaçants : Guirado (Perpignan), Marconnet (Biarritz), Thion (Biarritz), Bonnaire (Clermont), Parra (Clermont), Traille (Biarritz), Poitrenaud (Toulouse).


Retour des cadres, Yachvili (le spécialiste de ce match), Chabal, Jauzion, Clerc.

Rougerie a été très bon au centre, notamment en combinant bien avec Trin-Dhuc. Mais seul le jeu au pied de Trin-Dhuc a pu parfois apporter un peu d'étincelles à un jeu offensif bleu très pauvre et prévisible.

Lievremont est navrant. Après une telle déroute, il a l'air plus dépressif que jamais. On n'aura jamais un jeu enthousiasmant avec de tels discours.
Il a de plus clairement avoué qu'il avait promis une place en coupe du monde à certains, mais que désormais tout serait remis en cause. Forcément, s'il promet une sélection à des joueurs faut pas s'étonner qu'il y ait un gros manque d'investissement des joueurs. Terrible erreur.

Et maintenant qu'on sait que Lievremont n'a plus de crédit, d'impact, envers les joueurs, les dirigeants seront responsables si ils gardent le même staff pour la coupe du monde. On court à la catastrophe, et on le sait, comme chez les footeux l'an dernier. Il faut un électrochoc, changer de sélectionneur ou au moins remanier tout le staff en lui additionnant quelqu'un de charismatique.

Le XV de départ contre Galles : Médard ; Clerc, Marty, Traille, Palisson ; (o) Trinh-Duc, (m) Parra ; Bonnaire, Harinordoquy, Dusautoir (cap) ; Nallet, Pierre ; Mas, Servat, Domingo.

Voilà déjà des lignes arrières plus enthousiasmantes.

J'ai jamais compris comment il pouvait encore sélectionner Poitrenaud, donc je suis bien content de ne plus le voir aligné !

Montpellier qualifié !

Rougerie blessé risque bien de manquer la coupe du monde.

On manque clairement d'étincelle, mais on est suffisamment sérieux dans le jeu pour espérer un parcours jusqu'en finale en battant l'Angleterre puis l'Irlande.

Carter forfait pour la suite de la compétition.

Dusautoir, l'oeil du tigre
Très affecté par la défaite du XV de France face aux Tonga (19-14), Thierry Dusautoir a affiché un visage bien plus conquérant lors de la conférence d'avant-match. Le capitaine des Bleus avait un regard de guerrier.
Thierry Dusautoir a affiché toute sa détermination lors de la conférence d'avant-match.
La salle de presse du XV de France au Sky City Hotel n'est pas plus grande qu'un ring de Boxe. Balancé dans les cordes de la honte par les Tonga à Wellington, Thierry Dusautoir a rejoint ce vendredi la conférence d'avant-match avec une rare détermination. Visage fermé, mains jointes, regard fixe, noir, le capitaine du XV de France affichait une rage de vaincre saisissante. D'habitude, "Titi" est toujours effacé aux côtés de Marc Lièvremont. Pas là. Son aura de guerrier a presque fait oublier la présence du sélectionneur et de Gonzalo Quesada. A l'image d'un Mike Tyson prêt à sauter sur son adversaire, Thierry Dusautoir n'a plus qu'un seul dessein : se retrouver face aux Anglais.

«Thierry Dusautoir, les joueurs ont beaucoup parlé de révolte cette semaine. Vous l'avez ressenti?
Tous les mots que l'on peut dire aujourd'hui ou que l'on a pu dire dans la semaine rassureront peut-être les gens et le public. Mais ce qu'on attend ce week-end, ce sont des actes. On a tellement fait de matches où l'on avait exprimé cette envie de jouer et on a vu ce qui s'était passé. J'attends une réaction sur le terrain. Je ne suis pas là pour vous rassurer. Je préfère vous rassurer à la fin du match.

Mais les entraînements de la semaine ont montré une véritable détermination...
Tout le monde s'est pris en main durant la semaine. Il y a ce sentiment de vouloir apporter à l'équipe. Chacun a donné son maximum dans la préparation. Il faut le valider. Je ne me contenterais plus du comportement dans la semaine. Je veux une victoire à la fin du match et voir une équipe de rugby qui défend ses chances à 100%. On a la chance d'être en quart. On est sur la même ligne de départ que les autres équipes. Il faut savoir saisir cette opportunité.

La défaite de 2007 peut-elle être une source de motivation?
Je n'ai pas forcément besoin de me remémorer ce moment douloureux dans ma carrière. On a assez trébuché pendant la compétition pour être motivé. Je pense que l'envie d'exister dans cette compétition et de montrer un autre visage doit suffire.

Au soir de la défaite face aux Tonga, vous étiez très affecté. Cette défaite vous a changé?
J'ai surtout le sentiment que mes états d'âme on s'en fout. Je n'ai pas besoin de me sentir soutenu ou déchargé. Ce qui est important, c'est ce que l'équipe donne et transmet sur les matches. Si on avait à faire un bilan depuis le début de la compétition, il serait extrêmement mauvais. On a un match pour montrer notre véritable valeur. Chacun doit donner tout ce qu'il a dans le ventre.»

Au moins l'état d'esprit a l'air d'être là.

J'attend de voir, je suis septique sur notre équipe.

Les 10 premières minutes contre les black me donnait beaucoup d'espoir mais derrière à la moindre difficulté on s'est effondré.

Notre mental est extrêmement friable et je crains la même chose contre les anglais qui eux seront là de la 1ère à la dernière minute.

Après la première mi temps, le seul français nul c'est Christian Jean Pierre.

On domine dans tous les secteurs. Si on a la même envie en 2ème, c'est pour nous !

Fantastique première mi temps de l'EDF, certainement le plus beau match des français de l'année voir plus