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Message par fou_du_roi Jeu 18 Mar - 9:11

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Message par Aymeric22 Sam 20 Mar - 7:17

Anigo, à l'OM c'était Bernès ou moi

Evoquant ses rapports avec Jean-Pierre Bernès, l’ancien bras droit de Bernard Tapie devenu agent de joueurs et d’entraîneur, dont Didier Deschamps, José Anigo ne veut même pas en entendre parler. Et si Bernès était revenu au club cet été comme la rumeur l’avait annoncé, le directeur sportif de l’OM aurait pris la tangente. « Il n’était pas question de travailler avec lui. D’accord Bernès a le monopole des entraîneurs sur le football français. Si tu veux ce boulot, aujourd’hui tu dois passer par lui, mais je n’ai pas besoin de Bernès pour travailler ici ou entraîneur un autre club. Je n’ai pas besoin de cirer les pompes à un agent pour faire ma carrière (...) Si le club l’avait engagé, je serai parti et sans scandale », affirme José Anigo dans les colonnes de l’Equipe.

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Message par fourmi Sam 20 Mar - 7:41

toute cette rancœur et ces petits combats en interne, ca commence à me saouler! Je serais le premier ravis quand l'om virera Anigo! :glasses:

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Message par Invité Sam 20 Mar - 10:18

Anigo fait un excellent travail et est le garant d'une identité marseillaise dans un club ou la forte présence de "parisiens" irrite les supporters.
Le virer serait une immense connerie.

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Message par fourmi Sam 20 Mar - 12:07

Il gangrène le club! pour connaitre bcp d'abonné j'en connais pas un qui peut le blairer! Ptet qu'il à sous sa bonne les président de supporters mais les supporters eux même ils en ont rien à foutre d'Anigo! Qu'il parte ca ne fera que du bien au club!

Personne n'ira crier au scandale si ils mettent qq'un d'intègre et plus compétent(pas difficile ca) à la place.

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Message par Invité Dim 21 Mar - 2:46

Vous avez des arguments ou vous pouvez simplement pas
le blairer?

Parce qu'anigo est en charge du recrutement qui est globalement bon depuis qu'il est la quels que soient les
entraineurs et les présidents. Et au quotidien on peut dire que l'ambiance est relativement bonne et malgres les écarts médiatiques de mbia et valbuena.
Ben arfa est toujours chez nous malgres 2 entraineurs successifs qui lui ont peu fait confiance et aujourd'hui on est bien content.
En d'autres temps ou dans d'autres clubs ceux qui parlent trop forts auraient vite été mis a l'écart et Ben arfa aurait été transfère des que possible pour récupérer de l'argent.
Avec anigo c'est le retour dune gestion sans vagues.

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Message par Aymeric22 Dim 21 Mar - 3:51

Tout pareil qu'Mco. Je pense qu'Anigo nous fait du bien sur la forme, et sur le fond prend les bonnes décisions. Il est le garant d'une certaine continuité ces dernières années ce qui fait toujours du bien à un club. Il a peut être moins d'influence avec Deschamps, mais quand Deschamps sera plus là il permettra de ne pas mettre 6 mois pour relancer la politique de recrutement du club qu'il prépare très en amont.

Pour moi le plus gros problème sportif du psg c'est justement de ne pas avoir un Anigo. Ils ont Roche, mais il a aucun crédit médiatique et décide toujours à côté de la plaque malgré les bons joueurs qu'ils suivent.
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Message par fou_du_roi Dim 21 Mar - 4:25

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Message par Aymeric22 Mer 24 Mar - 16:22

Deux nouveaux matches de l'OM décalés

Le Comité de programmation de la Ligue de football professionnel a fixé la programmation audiovisuelle des 31e et 32e journées de Ligue 1. Les rencontres de l'OM sont à chaque fois décalées au dimanche. La réception de Lens se jouera le dimanche 4 avril, le coup d'envoi étant fixé à 17 heures.

Le match contre Nice se tiendra une semaine plus tard, le dimanche 11 avril. Retransmis en direct sur Canal+, il débutera à 21 heures.

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Message par Aymeric22 Jeu 25 Mar - 10:28

Sochaux et Marseille fixés

La Commission des compétitions a fixé jeudi les dates de deux matches en retard de Ligue 1 qui concernent Marseille et Sochaux. La Ligue de football professionnel l'a annoncé jeudi après-midi. Le match Marseille-Sochaux, comptant pour la 14e journée, se jouera le mercredi 7 avril, à 19h00. Sochaux-Marseille, match de la 30e journée, se déroulera une semaine plus tard, le mercredi 14 avril (20h00).

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Message par Invité Ven 26 Mar - 7:39

je pense que si on ressort en tête de ces matchs en retard on sera champion même si bordeaux comptera alors moins de matchs disputés
surtout s'ils vont en demi finale de LDC ce que je leur souhaite dans l'intérêt de l'om et pour leur travail accompli depuis 3 ans

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Message par fou_du_roi Ven 26 Mar - 18:19

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Message par fou_du_roi Sam 27 Mar - 6:28

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Message par fou_du_roi Dim 28 Mar - 6:04

Le premier n'est pas encore dispo.
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Message par Invité Jeu 1 Avr - 8:32

Huis-clos partiel pour OM-Sochaux

La Commission des compétitions de la LFP a décidé jeudi d'un huis clos partiel concernant le secteur du stade réservé à l'association des supporters MTP, Marseille trop puissant, à l'occasion de la rencontre Marseille-Sochaux, le mercredi 7 avril prochain (19h00). «Suite à la décision de la Commission supérieure d'appel, cette décision a été prise en accord avec les pouvoirs publics», annonce la LFP dans un communiqué.

A la suite de Marseille-Monaco, le 4 octobre dernier, l'OM avait écopé d'un match à huis clos par révocation des sursis. L'OM avait fait appel et la Commission supérieure d'appel a donc décrété un huis clos partiel concernant les MTP, qui ont accepté la sanction.

ah, ils se sont acheté des cerveaux à la ligue?
un groupe coupable, on punit que ce groupe là, en voilà une grande idée.
il en aura fallu du temps pour pondre une décision aussi pleine de bon sens

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Message par Invité Lun 5 Avr - 5:55

cheyrou de retour contre sochaux et niang contre nice

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Message par fou_du_roi Lun 5 Avr - 6:56

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Désolé, pour le quotidien, je n'ai que ceci :

LES JOUEURS;
C'était;
' Air;
Brandao '

RUBRIQUE: Pg. 3

LONGUEUR: 295 mots

L'HOMME CLÉ

BRANDAO, MARSEILLE (7). - Le Brésilien a marqué son huitième but en Championnat cette saison, une nouvelle fois de la tête, mais, au-delà de ça, il a beaucoup pesé sur la défense lensoise en prenant tous les ballons aériens. Il a aussi énormément travaillé sur le plan défensif, se révélant encore une fois très important dans une confrontation que son équipe ne dominait qu'avec peine.

ILS ONT FLAMBÉ

Auteur d'un match plein à la récupération, Édouard CISSÉ (6) a su garder la tête froide, au côté de KABORÉ (6), qui, grâce à son impact physique, a stabilisé le milieu marseillais. MANDANDA (6), quoiqu'un peu fébrile en première période, a réussi l'arrêt qu'il fallait face à Jemaa (68e). VALBUENA (6), très actif, a proposé du jeu à une touche de balle. HEINZE (5) a fait une rentrée tout à fait convenable après son absence d'un mois.

À Lens, CHELLE (5) a été très précis dans ses interventions, comme AURIER (6), qui n'a laissé aucun espace dans son couloir. BEDIMO (6) a souvent fait la différence côté gauche. RUNJE (6), impuissant contre le but (22e), a par ailleurs bien fait ce qu'il avait à faire.

ILS SONT PASSÉS À CÔTÉ

À l'OM, BEN ARFA (3) est passé à côté de son match. Très en dessous de ses récentes prestations, il a été remplacé par Bakari KONÉ (non noté) en début de seconde période. Sans que l'Ivoirien n'apporte réellement quelque chose. À Lens, déception pour ROUDET (4) et DÉMONT (4), qui n'ont que très peu pesé sur le jeu, même s'ils ont émergé par instants en seconde mi-temps. MILOVANOVIC (4) est trop souvent resté transparent. SARTRE (4), au marquage de Brandao dans l'action du but (22e), ne s'est pas non plus montré souverain dans l'axe. JEMAA (5), malgré beaucoup de bonne volonté, n'a pas toujours été heureux dans ses choix. - H. F.Le but se rapproche;
Victorieux, Marseille recolle à Bordeaux. L'OM pourrait même être leader, s'il gagne contre Sochaux, mercredi.

AUTEUR: HERVÉ PENOT, de notre envoyé spécial

RUBRIQUE: Pg. 3

LONGUEUR: 648 mots

ORIGINE-DEPECHE: MARSEILLE

ENCART: Marseille a terriblement souffert pour venir à bout de Lens (1-0). Il lui a fallu un coup de pied arrêté de Lucho et une tête de Brandao pour se défaire de Nordistes venus surtout dans l'intention de défendre. Mais cela suffit pour nourrir des rêves de conquête, alors que deux matches en retard sont encore à son programme. La victoire en Coupe de la Ligue a été digérée.


MERCREDI CONTRE Sochaux, Marseille pourrait récupérer la première place du classement pour la première fois de la saison et tomber définitivement le masque. Depuis de longues semaines, les Olympiens répètent à l'envi la nécessité de ne plus évoquer le titre pour s'enlever toute pression superflue. Les résultats du week-end des concurrents, associés à sa victoire contre Lens (1-0) hier en fin d'après-midi, permettent à Marseille de devenir enfin maître de son destin. Le club recolle à Bordeaux (56 points), le tenant, et semble emprunter une spirale positive à l'heure où les Girondins ressentent la dureté de dominer les années de l'après-sacre. Si un trophée national se gagne toujours dans la souffrance, l'OM a expérimenté contre les Nordistes ces temps de passage douloureux, ces moments où seule la victoire est belle.

Didier Deschamps devait se demander comment ses joueurs allaient digérer le effluves de la Coupe de la Ligue et il a dû souffler au coup de sifflet final. Une expulsion, très sévère il est vrai, de Mbia à quinze minutes de la fin, une rencontre mal maîtrisée collectivement, peu de mouvement dans le jeu, peu de fluidité, quasiment aucune occasion de buts : l'OM ne peut se vanter d'avoir posé une empreinte de géant sur ce duel. La chance des Olympiens est peut-être d'avoir trouvé sur leur route des Lensois en mode sparring-partner, venus pour bien défendre et oublieux de leurs possibilités de contres. Mandanda a effectué un bel arrêt d'une frappe de près de Jemaa (68e) et c'est à peu près tout pour l'international, si l'on excepte un centre lointain de Démont légèrement ' dévissé ' (90e + 3). Jean-Guy Wallemme s'était d'ailleurs passé de Yahia, en défense centrale, et d'Hermach, deux hommes sous le coup de deux avertissements, pour leur éviter de rater pour cause de suspension la demi-finale de la Coupe de France à Monaco (le 13 avril).

Des Lensois

trop frileux

Simplement, un OM version ' small ' possède une arme de champion, une force qui n'est pas sans rappeler le Bordeaux de l'an passé : les coups de pied arrêtés. En Gironde, Gourcuff distillait des offrandes pour Chamakh, Alou Diarra ou Diawara. Entre ce même Diawara, Brandao, Mbia ou encore Édouard Cissé, il y a ici du poids, de la taille et de la puissance. Dans la difficulté, les équipiers de Bonnart, en l'absence de Niang, blessé (ischio-jambiers), s'en sont encore remis à cette force brute de leur Brésilien à catogan. Servi par un corner parfaitement frappé par Lucho, il s'est élevé au-dessus de Sartre pour claquer une tête piquée hors de portée de Runje (1-0, 22e). On voyait mal auparavant comment les locaux arriveraient à déceler une faille, tant ils peinaient à trouver des ouvertures sur les côtés, à accompagner les actions à l'image de Ben Arfa, hors du coup. Ça arrive et c'est encore plus fort de s'en sortir avec les trois points dans ces conditions. Brandao a été le symbole de cet OM, batailleur jusqu'à plus de force, empêcheur de relancer en rond, magnifique premier rempart et modèle d'abnégation pour ses partenaires.

Cissé a confirmé qu'il est devenu un élément majeur de cette équipe. Il a ratissé, brisé les esquisses d'attaques lensoises au milieu, comme Kaboré, qui prouve qu'il n'usurpe pas sa place. Le Burkinabé a souvent coupé les transmissions nordistes et a promené une puissance physique et une explosivité qui renforcent son poids dans une course à une titularisation. À dix contre onze, Deschamps a lancé Hilton. Le Brésilien s'est acquitté de sa tâche et a même placé une tête pas loin du but de Runje à la réception d'un corner en fin de match. Abriel, autre entrant, s'est fendu d'un coup franc qui semblait filer dans la lucarne avant d'être détourné par Runje (88e). L'OM peut virer en tête dans trois jours. Ce ne serait pas une prise de pouvoir anodine... qui plus est le soir d'un quart de finale retour de Ligue des champions franco-français.

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LES JOUEURS;
C'était;
' Air;
Brandao '

RUBRIQUE: Pg. 3

LONGUEUR: 295 mots

L'HOMME CLÉ

BRANDAO, MARSEILLE (7). - Le Brésilien a marqué son huitième but en Championnat cette saison, une nouvelle fois de la tête, mais, au-delà de ça, il a beaucoup pesé sur la défense lensoise en prenant tous les ballons aériens. Il a aussi énormément travaillé sur le plan défensif, se révélant encore une fois très important dans une confrontation que son équipe ne dominait qu'avec peine.

ILS ONT FLAMBÉ

Auteur d'un match plein à la récupération, Édouard CISSÉ (6) a su garder la tête froide, au côté de KABORÉ (6), qui, grâce à son impact physique, a stabilisé le milieu marseillais. MANDANDA (6), quoiqu'un peu fébrile en première période, a réussi l'arrêt qu'il fallait face à Jemaa (68e). VALBUENA (6), très actif, a proposé du jeu à une touche de balle. HEINZE (5) a fait une rentrée tout à fait convenable après son absence d'un mois.

À Lens, CHELLE (5) a été très précis dans ses interventions, comme AURIER (6), qui n'a laissé aucun espace dans son couloir. BEDIMO (6) a souvent fait la différence côté gauche. RUNJE (6), impuissant contre le but (22e), a par ailleurs bien fait ce qu'il avait à faire.

ILS SONT PASSÉS À CÔTÉ

À l'OM, BEN ARFA (3) est passé à côté de son match. Très en dessous de ses récentes prestations, il a été remplacé par Bakari KONÉ (non noté) en début de seconde période. Sans que l'Ivoirien n'apporte réellement quelque chose. À Lens, déception pour ROUDET (4) et DÉMONT (4), qui n'ont que très peu pesé sur le jeu, même s'ils ont émergé par instants en seconde mi-temps. MILOVANOVIC (4) est trop souvent resté transparent. SARTRE (4), au marquage de Brandao dans l'action du but (22e), ne s'est pas non plus montré souverain dans l'axe. JEMAA (5), malgré beaucoup de bonne volonté, n'a pas toujours été heureux dans ses choix. - H. F.
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Message par fou_du_roi Mer 7 Avr - 4:39

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Marseille, première ?;
L'OM pourrait prendre seul la place de leader, ce soir, en cas de victoire. Mais sans Mbia, suspendu,;
Deschamps va devoir modifier son socle défensif.

AUTEUR: HERVÉ PENOT, de notre envoyé spécial

RUBRIQUE: Pg. 9

LONGUEUR: 619 mots

ORIGINE-DEPECHE: MARSEILLE

NOUS SOMMES LOIN, à Marseille, de l'excitation nationale d'un quart de finale retour de Ligue des champions. Ici, on s'enflamme pour le Championnat. L'ambition, dans ces premiers jours printaniers, reste confiné à la L 1 et c'est largement suffisant à l'heure de conquérir un titre de champion qui fuit le club depuis 1992.

Ce soir, juste avant le choc Bordeaux-OL, l'OM saura si son match en retard contre Sochaux lui offre le siège de leader. Qui l'aurait imaginé après la gifle à Montpellier (0-2, le 30 janvier), quand cet échec sévère repoussait les Olympiens à douze longueurs de Bordeaux, avec un match en moins ? Depuis, la marche en avant est enclenchée (6 victoires, 2 nuls).

Le succès contre Lens, acquis dans la souffrance (1-0) dimanche, s'est cependant doublé de l'expulsion de Mbia, ce qui remet en cause la stabilité du trio défensif axial (Diawara-Mbia-Cissé). L'heure est au changement d'hommes : Didier Deschamps s'apprête à relancer Gabriel Heinze dans l'axe, Taiwo récupérant son couloir gauche, Hilton ayant pris du retard dans l'esprit de l'entraîneur. La reconfiguration ne manque pas d'intérêt puisque Deschamps se félicitait d'avoir trouvé un socle indispensable à son équilibre.

Dans une équipe qui ne devrait comporter qu'un seul véritable récupérateur devant la défense (Cissé ou Kaboré), Cheyrou (de retour après un problème à un mollet) et Lucho pouvant être considérés comme des relayeurs, plus techniciens que purs défensifs, l'OM doit recomposer sa forteresse.

L'axe du bien

L'entraîneur a déjà utilisé quatre charnières (*) et la doublette Diawara-Mbia (12 matches toutes compétitions confondues) s'est imposée comme la plus régulière, la plus solide, la plus complémentaire. Sa seule défaite ? En huitièmes de finale retour de la Ligue Europa, contre Benfica (1-2, le 18 mars).

Les chiffres sont évidemment à manier avec la précaution d'un funambule car la régularité actuelle de l'OM est liée à un vécu en commun supérieur et une hausse des performances individuelles. La qualité naissante de cette paire provient de cette amélioration générale.

N'oublions pas que le duo Diawara-Heinze avait réussi l'un de ses matches les plus accomplis à Madrid, contre le Real (0-3, le 30 septembre 2009), avant l'expulsion du Sénégalais... un soir où Mbia avait régné sur le milieu de terrain. Trois des six défaites de l'attelage sénégalo-argentin, remis sur pied face aux Sochaliens, proviennent d'ailleurs de la Ligue des champions, à une époque où l'OM toussotait méchamment en L 1. Sans minimiser la valeur des joueurs de Francis Gillot, un océan les sépare de l'AC Milan (1-2, le 15 septembre) ou du Real (0-3 ; 1-3, le 8 décembre). ' Stéphane (Mbia) n'a pas toujours évolué à ce poste, prévient Deschamps. Nous avons réussi des performances solides avec d'autres. La colonne vertébrale est importante pour la complicité mais ce n'est pas dramatique. ' On sait qu'un entraîneur aime s'appuyer sur des certitudes et la conservation du trio Diawara-Mbia-Cissé en était une pour Deschamps.

Ce changement peut-il avoir d'autres incidences ? Deschamps a déjà prévu de laisser certains joueurs au repos, dimanche, contre Nice, et qui sait si une performance tonitruante de Taiwo ne viendrait pas redonner du poids à sa titularisation et donc à la présence de Mbia au milieu, le rêve du Camerounais ? ' Un axe, c'est important, admet le défenseur Laurent Bonnart, mais nous devons nous adapter. Notre groupe est assez fort pour ça. On connaît notre objectif. ' Une place de leader est au bout de la soirée. Quels que soient les hommes de l'axe.

(*) Cette saison, en L 1 : Diawara-Heinze (8 victoires, 3 nuls, 3 défaites), Diawara-Mbia (5 v., 2 n.), Diawara-Hilton (2 v., 3 n., 2 d.), Mbia-Hilton (1 v.).



DATE-CHARGEMENT: 7 avril 2010

LANGUE: FRENCH; FRANÇAIS

TYPE-PUBLICATION: Journal
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Message par Aymeric22 Mer 7 Avr - 5:19

Si on prend l'eau contre Sochaux sous pretexte que Mbia n'est plus là c'est qu'on ne mérite pas d'être champions.

Je les trouve bien optimistes sur les possibilités de relance d'Mbia au milieu. Son cas est bien reglé pour cette saison.
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Message par fou_du_roi Jeu 8 Avr - 5:18

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Marseille déboule;
En s'imposant facilement contre Sochaux, l'OM a pris la tête du Championnat.

AUTEUR: HERVÉ PENOT, de notre envoyé spécial

RUBRIQUE: Pg. 7

LONGUEUR: 570 mots

ORIGINE-DEPECHE: MARSEILLE

UN RÊVE EST EN MARCHE. Marseille a planté son drapeau sur le sommet du Championnat, hier, à la faveur de son match en retard de la quatorzième journée contre Sochaux. Ça valait donc d'attendre quelques mois pour les Olympiens, qui ont encore le match retour dans une semaine à Bonal avant de mettre à jour leur calendrier. Les hommes de Deschamps sauront alors où ils en sont par rapport à leurs adversaires directs, si l'on excepte Bordeaux, évidemment, qui compte deux matches de retard. L'OM n'a pas manqué l'occasion qui se présentait dans une soirée pluvieuse et c'est l'essentiel aux yeux de supporters trempés jusqu'à l'os. Deschamps ne va pas bouder son plaisir même s'il serait étonnant qu'il n'insiste pas sur les ratés entrevus, sur les erreurs techniques et le manque d'agressivité de sa troupe. Après le succès étriqué contre Lens (1-0, dimanche dernier), cette deuxième victoire d'affilée à domicile a été poussive mais suffisante.

Le score reflète la différence de niveau, d'expérience et de talent entre les deux équipes. L'essentiel est acquis, le contrat rempli. On a eu la confirmation que l'OM possède, avec les coups de pied arrêtés, une arme absolue, capable de les sortir de toutes les impasses. Une fois de plus, les Marseillais ont ouvert la marque sur un corner, qui ne sautait pas aux yeux, tiré par Lucho et repris de la tête par Heinze (1-0, 9e). Puis Mikari, complètement dépassé en latéral, parfait symbole de la première mi-temps sochalienne, fauchait Bonnart dans la surface.

Le bijou de Koné

Le deuxième but de Ben Arfa sur un penalty logiquement sifflé finissait d'éteindre le suspense (2-0, 27e). Sochaux, diminué avec les absences entre autres de Sverkos, Davies et Dalmat semblait totalement inoffensif, à la limite de la caricature parfois, tant les Doubistes se contentaient de regarder Mandanda de très, très loin. Relances ratées, contrôles approximatifs : les Sochaliens faisaient un festival. C'est dans ces instants que l'OM aurait dû insister, pousser et s'éviter ainsi de possibles frayeurs. Mais Dreyer, le remplaçant de Richert, ne vivait pas un cauchemar. Loin de là. Il enlevait simplement une balle dans les pieds de Brandao (38e), mais c'était à peu près sa seule sortie délicate de la première mi-temps.

Le manque de mouvement des Marseillais obligeait même Diawara et Heinze à relancer long et souvent de manière imprécise. Deschamps en profitait pour relancer Cheyrou, après trois semaines d'absence pour une blessure au mollet, puis Abriel et Koné, qui scellait le score sur un bijou : un lob en pleine course à vingt mètres des buts (3-0, 90e + 2). Ce but ne reflétait pas vraiment la domination locale car Sochaux, en passant dans un 4-4-2 après la pause et en modifiant certaines affectations (Mikari au milieu, Maurice-Belay à droite), prenait du poids dans le jeu. Les ballons dans le dos de la défense posaient des problèmes aux Olympiens et Diawara devait se montrer vigilant pour couper les transmissions. Une frappe de Butin détournée par Heinze, trouvait même la transversale d'un Mandanda totalement battu (68e). L'OM s'en remettait alors aux courses de Brandao et à quelques solos de Ben Arfa. Taiwo profitait ainsi d'une belle passe de l'international pour se retrouver seul devant Dreyer mais le gardien remportait son duel (77e). C'était la dernière occasion avant le chef d'oeuvre de Koné. Et la première prise de pouvoir marseillaise sur le Championnat…



LES JOUEURS;
Lucho;
en profite aussi

AUTEUR: RAPHAËL RAYMOND

RUBRIQUE: Pg. 7

LONGUEUR: 262 mots

L'HOMME CLÉ

LUCHO, MARSEILLE (6). - Toujours en mouvement, souvent bien placé, combatif, le stratège argentin a pourtant été moins influent dans la construction du jeu marseillais que d'habitude. S'il n'a pas réalisé un très grand match, Lucho a quand même délivré deux nouvelles passes décisives. La première sur corner pour Heinze, la seconde parfaitement ajustée dans la profondeur pour Koné. Elles lui permettent de rejoindre le Lorientais Vahirua en tête du classement des passeurs, avec 8 réalisations.

ILS ONT FLAMBÉ

L'ampleur du score est flatteuse pour des Marseillais qui ont fait le métier sans en rajouter. HEINZE (6) a eu le mérite de libérer son équipe en ouvrant le score. BONNART (6) fut tranchant dans son couloir et CISSÉ (6) a bien géré la situation devant la défense. Après son penalty, BEN ARFA (6) a réussi quelques percées intéressantes. Mais son taux d'efficacité reste largement perfectible. Côté sochalien, DREYER (6) a remplacé Richert avec brio. Sur la gauche, MAURICE-BELAY (6) a joué juste. DRAMÉ (6) a réussi son entrée après le repos.

ILS SONT PASSÉS À CÔTÉ

KABORÉ (4) a perdu beaucoup de ballons dans l'entrejeu. À ses côtés en seconde période, CHEYROU (4), de retour après trois semaines d'absence, a eu du mal à se remettre en route. MARTIN (3) et BOUDEBOUZ (4) étaient-ils impressionnés par le Vélodrome ? Les deux jeunes Sochaliens ont été d'une discrétion absolue. MIKARI (4) a plombé les desseins de son équipe en se jetant bêtement dans les pieds de Bonnart. Le latéral gauche doubiste fut plus heureux un cran plus haut, après le repos



DIDIER DESCHAMPS, l'entraîneur de l'OM, s'applique à garder la tête froide alors que son équipe est leader.;
' Je ne saute pas au plafond '

AUTEUR: HÉLÈNE FOXONET, de notre correspondante

RUBRIQUE: Pg. 7

LONGUEUR: 327 mots

ORIGINE-DEPECHE: MARSEILLE

LES MARSEILLAIS n'ont pas fêté de manière excessive leur place de leader, dans les vestiaires. Les manifestations de joie sont restées confidentielles. ' Il paraît qu'on ne peut pas faire mieux, assure Deschamps. Y être aujourd'hui, c'est une bonne chose, mais y rester jusqu'au soir de la 38e journée en est une autre. Il reste pas mal d'étapes à passer. C'est step by step. ' La pression extérieure qu'il sent poindre dans toute la ville l'inquiète un peu : ' Il nous faut garder les pieds sur terre, et pour les joueurs, ne pas se laisser submerger par une pression négative. ' L'entraîneur marseillais avoue peu de certitudes mais beaucoup de convictions. ' J'ai toujours cru au potentiel de cette équipe, mais ça n'a pas toujours été simple à mettre en place. Maintenant, il y a une confiance accrue, des joueurs qui évoluent à plein régime, etc. Mais les équilibres peuvent toujours changer. Alors je relativise, je n'étais pas au fond du trou après Montpellier (0-2, le 30 janvier, l'OM était 7e), je ne saute pas au plafond ce soir. '

Pour l'instant, ses hommes lui emboîtent le pas au niveau de la sagesse. ' Les joueurs d'expérience, le coach, tout le monde nous met en garde et nous aide à rester sereins, assure Ben Arfa. Il reste encore huit matches, il n'y a pas lieu de s'enflammer. ' Charles Kaboré, lui aussi présent l'année dernière, ne veut pas revivre ce qu'il nomme la ' pire fin de saison (Marseille avait perdu le titre à trois journées du but). Mais l'expérience vécue à ce moment-là va nous servir. La position de favori nous est donnée par l'extérieur. On fera le point à la fin '. Francis Gillot, l'entraîneur sochalien, n'hésite pourtant pas à voir en l'OM un futur champion. ' À côté d'eux, nous sommes gentillets et nous avons manqué d'expérience mais j'ai été obligé de piocher dans la Gambardella. Ils ont l'effectif pour être champions. S'ils font le plein contre Nice, dimanche et chez nous, mercredi prochain, ils seront champions. '

L'AVIS DE L'ENVOYÉ SPÉCIAL;
Score trompeur

RUBRIQUE: Pg. 7

LONGUEUR: 130 mots

ORIGINE-DEPECHE: RAPHAËL RAYMOND

LE SCORE D'UN MATCH ne correspond pas toujours à la qualité d'une performance collective. L'OM en a encore apporté la preuve hier. Le 3-0 infligé hier à une équipe sochalienne trop diminuée pour être vraiment menaçante est aussi flatteur pour Marseille qu'avait pu paraître injuste le 1-1 qui avait sanctionné son match plein contre Lorient, le 7 mars. Avec une implication et une concentration plus grandes, l'équipe de Deschamps aurait pu se mettre à l'abri beaucoup plus tôt. Les Marseillais répètent souvent que leurs adversaires se subliment quand ils croisent leur route. Ce n'est pas faux et ça ne va pas s'arranger, maintenant qu'ils sont leader. On peut logiquement penser qu'ils sont condamnés à en faire encore un peu plus s'ils veulent conserver leur trône jusqu'au bout.
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Message par fou_du_roi Ven 9 Avr - 4:35

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Message par fou_du_roi Sam 10 Avr - 6:58

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Message par fou_du_roi Dim 11 Avr - 9:10

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Message par fou_du_roi Lun 12 Avr - 7:57

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Message par fou_du_roi Mar 13 Avr - 7:34

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Message par fou_du_roi Mer 14 Avr - 6:20

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Message par fou_du_roi Jeu 15 Avr - 15:21

Marseille, en combattant;
L'OM a réussi le coup parfait à Sochaux en profitant à plein de sa puissance et aussi d'une erreur d'arbitrage en fin de match.

AUTEUR: HERVÉ PENOT, de notre envoyé spécial

RUBRIQUE: Pg. 3

LONGUEUR: 636 mots

ORIGINE-DEPECHE: SOCHAUX - (Doubs)

ENCART: Sous les yeux de Jean Fernandez, l'entraîneur d'Auxerre, Marseille s'est échappé au classement. Avec cinq points d'avance sur l'AJA et neuf sur Bordeaux, le grand perdant de la soirée, l'OM peut voir venir à six journées de la fin. Les Olympiens ont montré qu'ils avaient une véritable force de caractère dans les moments difficiles. Les Sochaliens ont pourtant tout tenté et peuvent regretter une décision arbitrale qui les prive de l'égalisation.


IL FALLAIT VOIR la joie du banc olympien à la fin de ce match au couteau, voir Didier Deschamps étreindre ses adjoints comme des amis perdus se retrouvent, voir les joueurs saluer longuement leur supporters pour comprendre. L'OM n'a pas seulement remporté un match en retard de Championnat à Sochaux (1-0) mais il s'est ouvert bien grand les portes d'une place en Ligue des champions. Ce fut dur, intense, parfois étouffant tant les hommes de Gillot ont su donner du rythme, imprimer la marque de la jeunesse et du culot sur cette fraîche soirée.

Mais ce groupe olympien ne cède rien, semble bâti pour vaincre. Cinq victoires consécutives depuis un déplacement à Toulouse (1-1, le 14 mars) valident cette sensation de force brute. À l'heure d'un calendrier quasiment remis à flot, l'OM se projette cinq points devant Auxerre et sept devant Lyon. Le jeu de la différence de buts offre même un point supplémentaire aux Olympiens dans la course au titre.

À six journées de la fin de la saison, cet avantage ressemble à un boulevard vers le bonheur et un succès à Boulogne-sur-Mer samedi confirmerait la naissance d'un champion.

Ce succès a même des allures de symbole quand il se façonne dans la douleur et quand il s'accompagne d'un arbitrage favorable. C'est en enfilant ses habits de combattant que l'OM a gagné, en affichant une détermination, une envie, une volonté de leader.

Ideye n'était pas

hors jeu

Le bonheur est ainsi venu de derrière, de l'axe, de celui qui ne cesse de clamer son envie d'ailleurs. Sur un énième coup franc de Lucho, une déviation de Brandao trouvait Stéphane Mbia dans la surface. Le Camerounais se reprenait à deux fois pour tromper Dreyer, le gardien sochalien. Il ne restait plus alors que deux minutes sans compter le temps additionnel, deux minutes pour tenir, pour plier sans rompre. C'est alors qu'Ideye égalisait mais son but était anormalement refusé pour un hors-jeu (90e + 3). L'assistant, masqué, n'avait pas vu que la remise de la tête provenait de Brandao, non de Perquis... Comme un signe du destin.

La nervosité sur le banc olympien à chaque contact dans les derniers instants confirmait que Marseille n'avait jamais dominé son sujet. D'entrée, Mandanda s'était interposé sur une frappe de près de Boudebouz, remuant sur son côté droit, avant que Bonnart ne sauve sur sa ligne la reprise de la tête d'Ideye (7e). L'OM n'arrivait pas à imprimer son style, à imposer son rythme tant il semblait gagné par une certaine léthargie et que ses attaquants, pas assez justes techniquement, avaient du mal à proposer des solutions, à combiner. Ideye en profitait pour envoyer une frappe rasante près du poteau gauche de Mandanda (17e). Dans ces instants où son jeu n'arrive pas à se mettre en place, Marseille compte évidemment sur l'inspiration de Lucho et quand elle se combine, enfin, à un bon appel, cela donne la plus belle action du match : un centre parfait vers Niang dont la reprise échouait sur Dreyer (36e). Si Kaboré y allait aussi d'une frappe magnifique que Dreyer détournait (41e), Lucho voyait son lob intelligent de près toucher la transversale (56e). Ces actions ne suffisaient pas pour évoquer l'idée d'une emprise du leader de la Ligue 1. En fait, l'OM allait surtout assurer sur ses points forts : la puissance, la solidarité, la volonté de ne rien lâcher. Les coups de pied arrêtés étaient chaque fois un supplice pour la défense sochalienne jusqu'à la délivrance de Mbia. Mais les hommes de Deschamps avaient longtemps tremblé devant la force de percussion des locaux, bien moins intimidés que la semaine passée au Vélodrome (0-3). Boudebouz écrasait ainsi sa frappe sur la transversale après avoir éliminé Taiwo (64e) puis Ideye échouait sur un Mandanda très présent (82e). Sochaux avait tout tenté. Mais rien ne résiste décidément à Marseille en cette fin de saison...


LES JOUEURS;
Mbia;
la voulait;
vraiment

RUBRIQUE: Pg. 3

LONGUEUR: 288 mots

L'HOMME CLÉ

MBIA, MARSEILLE (7). - Dans une défense parfois ballottée, sa vitesse et sa puissance ont permis de colmater les brèches, même s'il a failli être surpris par Ideye sur un ballon de Poujol (82e). Il est aussi monté plusieurs fois sur les coups de pied arrêtés de Lucho dans la surface sochalienne, où sa présence en fin de match s'est révélée décisive (88e). C'est son deuxième but cette saison en L 1.

ILS ONT FLAMBÉ

LUCHO (6) a manqué de vivacité pour conclure une passe en profondeur de Niang alors que le but était ouvert (56e). Mais la qualité technique du milieu argentin a éclairé le jeu marseillais, notamment sur une passe sublime pour son capitaine (36e). Sollicité très tôt, MANDANDA (7) a effectué une parade très difficile (7e) devant BOUDEBOUZ (7), le Sochalien qui a le plus provoqué, encore auteur d'une belle frappe enroulée sur la barre (64e). En première période, le danger était aussi venu des nombreux débordements de MIKARI (6).

ILS SONT PASSÉS À CÔTÉ

TAIWO (3) a presque tout raté et a notamment été débordé par Faty (21e) et Boudebouz (64e). Il a logiquement été remplacé par Heinze (68e), que Deschamps avait préservé. ABRIEL (4) n'a pas profité de sa chance pour se faire remarquer, sinon par une passe de but pour Niang, signalé hors jeu à tort (50e). De l'autre côté de l'attaque marseillaise, BRANDAO (5) est resté trop discret jusqu'à sa déviation pour Mbia (88e). À Sochaux, IDEYE (5) a été intéressant dans le jeu mais n'a pas su concrétiser ses occasions (7e, 17e). Il a bien fini par marquer, mais fut aussi signalé hors-jeu à tort (90e). Auteur de deux grosses parades (36e, 41e), DREYER (5) a néanmoins été fébrile (7e, 37e) et a manqué d'un peu de fermeté sur le but de Mbia (88e). - L. D.



L'AVIS DE L'ENVOYÉ SPÉCIAL;
L'échappée belle

AUTEUR: HERVÉ PENOT

RUBRIQUE: Pg. 3

LONGUEUR: 148 mots

IL EXISTE DES SOIRÉES symboliques qui changent une saison. La défaite de Bordeaux au Mans (1-2) couplée à la victoire de Marseille au bout d'une soirée tendue offre un, voire deux jokers à Marseille. Aussi près du but, cela ressemble à une échappée belle. L'an passé, Bordeaux version Diawara avait su s'arracher pour vaincre à Rennes (3-2) en infériorité numérique et manger l'OM sur le fil. Il semble que le balancier se soit inversé. Sous l'impulsion de Deschamps, dans le sillage de recrues habituées à la gagne, un esprit de conquête s'est forgé. L'entraîneur va tenter maintenant d'étouffer les vagues d'optimisme qui vont déferler sur la ville. À Marseille, l'euphorie n'est jamais très loin et l'équilibre souvent fragile. Mais entre les murs de la Commanderie, loin des bruits de la cité, l'union sacrée a été décrétée. Dix-huit ans plus tard, le titre n'a jamais été aussi proche...


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Message par fou_du_roi Ven 16 Avr - 5:47

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